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Bonnet Aurélien

Pourquoi retarder l’insémination des vaches en stress métabolique?

Un des problèmes récurrent de l’alimentation des bovins laitiers est la hausse marquée des besoins énergétiques durant la lactation. Les bonnes productrices n’arrivent simplement pas à ingérer toute l’énergie nécessaire à leur production.



En début de lactation, les vaches subissent un stress important. Cela est dû au fait qu’elles n’arrivent pas à combler l’ensemble de ses besoins énergétiques par son alimentation. La vache puise alors dans ses réserves lipidiques. On évalue la gravité de cette situation en mesurant, dans le sang ou le lait de l’animal, le niveau d’un corps cétonique produit pendant ce processus, le ß-hydroxybutyrate (BHB). Le niveau de BHB révèle un problème lorsqu’il est supérieur à 1,2mM/L dans le sang et à 0,15mM/L dans le lait. Une telle période de déficit énergétique est notamment associée à une diminution de la fertilité de la vache et à un fonctionnement ovarien perturbé, ce qui nuit au succès d’une nouvelle gestation et occasionne des coûts importants pour les producteurs. Il est possible de croire qu’un report de l’insémination du jour 60 au jour 120 post-partum selon le niveau métabolique de la vache permettra le retour de la balance énergétique et améliorera la fertilité ainsi que la longévité sans pénaliser monétairement le producteur laitier. De plus, cette attente permet de produire une génisse de remplacement plus productive et plus fertile.



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SOURCE: novalait.ca


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