Toutefois, la pratique du sarclage mécanique impose certaines contraintes. La diffusion du matériel nécessite un effort de vulgarisation.
En culture attelée, hormis la nécessité évidente de pratiquer l’élevage, les exploitations ne sont souvent pas équipées avec du matériel de sarclage mécanique (le premier investissement en culture attelée est bien sûr la charrue). Il est donc nécessaire d’augmenter la diffusion des houes utilisables en culture attelée et de former les agriculteurs au dressage des animaux pour les sarclages. La précocité des interventions, encore plus que pour le sarclage manuel, doit être favoriser afin d’empêcher la concurrence des mauvaises herbes sur la culture, mais surtout de faciliter le travail en évitant les bourrages des plantes trop développées dans les corps sarcleurs. 3. On ne peut pas intervenir n’importe quand avec les outils. Le développement de la plante, à partir d’un certain stade, ne permet plus les passage des outils de sarclo-binage sans risque de dégâts, notamment pour les variétés à port étalé. 4. Les systèmes de culture doivent être modifiés. En effet, le sarclage mécanique n’est pas possible si le défrichement a laissé de nombreuses souches et des résidus sur la parcelle, si le semis n’est pas fait en ligne, si l’inter-rang est planté de cultures associées qui empêchent le passage des outils.
#Conseils_agronomiques #Semis #Coton #Maïs #Sorgho
malherbologie.cirad.fr