Dans des circonstances d’instabilité économique ou sociale(Comme l’instabilité que créée le coronavirus), ou dans un pays dont le niveau de développement est très bas, le secteur informel domine largement le commerce des vivres, et le secteur formel se concentre sur quelques segments bien spécifiques. C’est le cas de Burkina Faso.
La croissance économique se reflète dans un glissement du commerce des vivres du secteur informel vers le secteur formel. D’une manière générale, le secteur formel se développe d’abord dans le marché des céréales et à un stade de développement plus avancé dans le secteur des tubercules, des légumes et des fruits. Comme dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest mais aussi du monde maintenant, les marchés sont fermés au Burkina Faso. La décision prise par le gouverneur de la région du Centre remonte au 26 mars et doit s'appliquer, jusqu'à nouvel ordre, jusqu'au 20 avril à 36 gros marchés et plus petits ("yaars") sur les 85 que compte la capitale ainsi que des marchés itinérants et marchés de bétail, souligne lefaso.net. Cette mesure s’est étendue à 43 gros marchés ainsi qu'à d’autres villes du Burkina qui ont enregistré des cas de Covid-19. Le manque à gagner est très lourd pour les commerçants et les autres acteurs impactés. Aussi, hier, le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a remis 122 tonnes (t) de produits alimentaires aux personnes touchées, dont 100 t de riz.
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SOURCE:
www.commodafrica.com