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Bonnet Aurélien

Gelées printanières : quelles conséquences possibles sur les cultures ?

Les gelées printanières actuelles laissent des marques sur les cultures d'hiver. S'il y a peu de raisons de s'inquiéter dans la majorité des situations pour les céréales, le constat semble plus mitigé pour les colzas en fonction du stade et de l'état sanitaire des parcelles.



Pour les parcelles de céréales semées en octobre ou novembre, « le stade épi 1 cm est passé ou imminent dans la majorité des cas, notent Jean-Charles Deswartes et Cécile Garcia, experts Arvalis-Institut du végétal. Les semis très tardifs (décembre ou janvier) sont encore en cours de tallage ou en redressement. Les situations les plus précoces atteignent ou dépassent 1 nœud ». À ces stades, « les gelées ne doivent pas engendrer de craintes particulières », rassurent les experts Arvalis. À l’inverse, « le retour d’un temps sec, ensoleillé et frais peut constituer une opportunité de rattrapage pour certaines parcelles : il va permettre de lever progressivement les excès d’eau et une reprise de la croissance sans générer une demande trop brutale vis-à-vis des racines, pas toujours bien installées ». Par ailleurs, des lésions foliaires peuvent être observées sur céréales. En cause : l’ensoleillement actuel et le vent d’est, provoquant « un dérèglement de la photosynthèse ou bien un dessèchement des bouts de feuilles ». Ces symptômes « n’ont, en général, pas d’impact sur la suite de la croissance des cultures ».



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SOURCE: www.agri-mutuel.com



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