Selon le ministre béninois de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, "De 800-900 kg à l’hectare, le Bénin est passé en l’espace d’un an à une production de 1100 kg/ha, ensuite 1 217 kg/ha pour atteindre la barre des 1 250 voire, 1300 kg/ha"



Au dire du ministre, invité sur le plateau de la télévision nationale, d'ici un an ou deux, la filière nationale devrait atteindre un niveau moyen de 1,5 tonne, a-t-il assuré. Un rendement bien au-delà des performances régionales actuelles. L’autorité béninoise attribue cette réussite à la revisite de la qualité des zones dédiées à la cotonculture; une revisite qui pour objectif de vérifier la compatibilité des terres pouvant faire grimper les rendements. Il faudra donc sortir des zones marginales qui ne peuvent pas donner au-delà d’une tonne et de leur assigner d'autres cultures propose le ministre. Il a évoqué le projet de transition agricole en zone cotonnière financé par l'Agence française de développement (AFD) qui a pour objectifs de "mieux dresser la terre, maintenir sa fertilité", de lutter contre l’érosion avec des plantes de couverture et des plantes améliorantes du sol capable de capter l’oxygène atmosphérique et de les fixer dans les racines. Cette technologie, a-t-il rappelé, permet de ne plus labourer tous les ans les champs, mais de tracer la ligne de semi et de faire la semi en ligne sous couvert végétal. A noter que, contrairement à d'autres pays cotonniers de la région, le Bénin ne développe pas de filière bio du coton. L'utilisation de semences délintées permettant d'améliorer sensiblement les taux de germination et les taux d’utilisation des semences est aussi un avantage à mettre à l’actif de la filière; sans oublier la mécanisation agricole.

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SOURCE: www.commodafrica.com