Même si la demande en gants et autres produits a semblé galvaniser le marché du caoutchouc, force est de constater que la fermeture des usines automobiles a entraîné une chute considérable de consommation du caoutchouc.



Le dérèglement du marché du caoutchouc est à mettre à l’actif des conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus. Le rapport est simple quand on sait que les usines automobiles sont les principales utilisatrices du caoutchouc naturel pour la fabrication des pneumatiques. La semaine dernière par exemple, le marché du caoutchouc s’est déprécié pour la deuxième semaine consécutive, perdant 1,8 % sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) à 148,8 yens ($1,39) le kilo le 1er mai contre 151,5 yens vendredi 24 avril. En effet, les cours ont chuté de 25% par rapport à leur sommet de janvier 2020. On observe toutefois une légère reprise sur le mois d’avril. Au vu de ceci, l’Association des pays producteurs de caoutchouc naturel (ANRPC) a revu à la baisse ses estimations de la consommation mondiale de caoutchouc à 13,016 millions de tonnes (Mt) en 2020, en retrait de 5,1% par rapport à 2019. La tendance pourrait se poursuivre sur les derniers ou autres trimestres de l’année 2020, si les mesures de confinement et de fermeture de frontières se prolongent.

#Marché #Caoutchouc



LIRE AUSSI: La Chronique des Matières Premières Agricoles: Le caoutchouc au 4 mai 2020=> www.talkag.com



SOURCE: www.commodafrica.com