Les impacts économiques et logistiques de la pandémie ont entraîné des réductions importantes de la demande pour plusieurs denrées alimentaires. Pendant ce temps, Les prix mondiaux des produits alimentaires ont baissé de 3,4% en avril.



L’indice FAO a affiché une valeur moyenne de 165,5 points en avril 2020. Perdant donc 5,7 points (3,4%) par rapport au mois mars et atteint son niveau le plus bas depuis janvier 2019. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse de la valeur de l’Indice. Un recul en grande partie imputable à un certain nombre d’effets négatifs de la pandémie de covid‑19 sur les marchés alimentaires internationaux. Le sucre est à son plus bas en 13 ans, ayant perdu encore 14,6% en avril par rapport à mars. Ce nouveau recul est essentiellement à mettre sur le compte de l’effondrement des prix internationaux du pétrole brut. Les huiles végétales ont baissé de 5,2% entraînés par les huiles de palme, de soja et de colza.Il s’agit de son niveau le plus bas depuis août 2019. Les prix des produits laitiers ont glissé de 3,6%, le beurre et la poudre de lait étant particulièrement touchés. Il s’agit du deuxième mois consécutif de recul. Les cours du beurre, du lait écrémé en poudre et du lait entier en poudre ont fléchi de plus de 10 pour cent en avril, sous l’effet de la hausse des disponibilités à l’exportation et de l’accumulation des stocks dans un contexte de faible demande à l’exportation. L'Indice FAO du prix de la viande a baissé de 2,7%. La relance partielle de la demande chinoise en viande n'a pas été suffisante pour compenser la chute des importations ailleurs dans le monde, provoquant une baisse de 2,7% du prix de la viande. L’Indice FAO des prix des céréales avoisinait les 164,0 points en moyenne en avril, soit un niveau légèrement inférieur à celui du mois de mars, mais il reste supérieur de près de 4,0 points (2,4 %) à sa valeur d’avril 2019. Parmi les principales céréales, les prix internationaux du blé et du riz ont fortement augmenté en avril, mais la valeur globale de l’Indice s’est maintenue à un niveau proche de celui du mois précédent, car les cours du maïs ont marqué un net retrait. Des prévisions indiquent que le quota des exportations en Russie serait rapidement atteint.

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SOURCE: www.commodafrica.com