Malgré la période délicate, la Banque nationale de développement agricole du Mali (BNDA) demeure le premier partenaire financier de l’agriculture malienne. Elle est consciente que l’économie malienne est largement tributaire des résultats du secteur agricole. La solidité générale de la croissance économique malienne au cours des dernières années est imputable à l’augmentation du PIB agricole.



La croissance agricole a été longtemps sujette à une volatilité et une variabilité très prononcées par suite des insuffisances de la gestion des risques et des systèmes de protection sociale. C’est dans la perspective de redorer ce blason que la BNDA s’illustre. En 2019, sur les 506 milliards FCFA (€ 772,3 millions) décaissés pour soutenir l'économie malienne, en augmentation de 10 % sur l'exercice précédent, 53 % soit 267 milliards FCFA (€ 407,5 millions) sont allés au financement de l’agriculture. L’agriculture demeure donc bien le cœur de métier de la banque. La Banque réalise un résultat de 12,3 milliards FCFA (€ 18,7 millions) et un résultat net de 10 milliards FCFA (€ 15,2 millions); elle a augmenté ses fonds propres de 11 % pour les porter à 66 milliards FCFA (€ 100,7 millions) en 2019. Le produit net bancaire passe de 36,5 milliards FCFA (€ 55,7 millions) à 40 milliards FCFA en 2019. Avec un bilan de 498 milliards FCFA (€ 760,1 millions), la banque améliore sa position et se place parmi les premières banques au Mali.

Le potentiel agricole est bien entendu très variable selon des zones ( Zone saharienne, au nord qui couvre 55 % de la superficie du pays ; Zone sahélienne, qui en couvre 17 % ; Zone sahélo-soudanienne, qui en couvre 15 %, Zone soudanienne, représentant 13 % du territoire. ), très limité en zone saharienne en dehors de quelques oasis, réservé à l’élevage transhumant et aux céréales de subsistance en zone sahélienne et plus important en zone soudanienne, où le coton, l’arachide et les diverses cultures vivrières et fruitières sont bien développés. Il faut y ajouter l’influence du fleuve Sénégal au nord-ouest et le barrage de Manantali qui a permis le développement de périmètres irrigués, mais surtout delta du Niger au centre qui offre un potentiel considérable pour les cultures irriguées.

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SOURCE: www.commodafrica.com



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