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Bonnet Aurélien

À quoi s'attendre au niveau du stress hydrique des plantes ?

L’existence d’un changement climatique n’est plus à questionner, et les modalités de celui-ci sont de mieux en mieux prédites. Ces prédictions conservent, bien sûr, leur lot d’incertitudes, mais cela ne doit pas empêcher de se projeter et d’anticiper. En grandes cultures, l’évolution des ressources en eau disponibles et ses conséquences sur le comportement hydrique des plantes amène à repenser les pratiques. Pour cela, plusieurs paramètres climatiques et physiologiques doivent être pris en compte. Cette augmentation des évènements climatiques violents peut se généraliser à l’ensemble du territoire, de façon plus ou moins marquée. Cela s’explique aisément : pour chaque degré de température en plus, c’est 7 % d’humidité supplémentaire dans l’atmosphère soit un gain d’énergie pour la machine climatique qui s’emballe plus facilement… En résultent de forts orages et des inondations. Une autre conséquence du changement climatique pourra être, elle, mieux anticipée : la distribution plus inégale des pluies au cours de l’année. Pour estimer l’impact de cette distribution sur le confort hydrique des plantes, d’autres paramètres doivent être considérés. « Le premier, c’est l’évapotranspiration (ETP), rappelle Jean-Charles Deswarte, ingénieur en écophysiologie à Arvalis : si vous avez très peu de pluie mais une très faible demande évaporative, la plante ne subit pas de stress. » Et inversement : avec un printemps et un été moins pluvieux mais où l’ETP augmentera à cause de la température, le confort hydrique se dégradera beaucoup plus vite que le seul cumul des pluies ne le laisserait penser. Un facteur encore mal évalué va également jouer sur cette transpiration : la teneur croissante du CO2 dans l’atmosphère. Plus il y en a, plus les pores par lesquels la plante transpire se referment. Elle devrait donc être amenée à moins « perdre » d’eau sur l’ensemble de son cycle.



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SOURCE: www.agri-mutuel.com


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