La sécheresse est l’une des principales causes de la limitation de la production agricole dans les prairies. Sa gravité et sa cadence varient d’une zone à une autre, d’une région à une autre. Des mesures importantes sont prises par des agriculteurs afin de s'en accommoder, en ayant recours à des pratiques permanentes. Au nombre de ces pratiques, on retrouve le travail simplifié des sols encore appelé Techniques Culturales Simplifiées (TCS). Quel intérêt a l’agriculteur de pratiquer ces techniques?
Présentation de la technique culturale simplifiée
La Technique Culturale Simplifiée (TCS) est un ensemble de techniques différentes qui prépare le sol à des profondeurs variables. L’avantage majeur est donc de moins perturber la vie des sols. Suite à des problèmes d’érosion éolienne et hydrique en Amérique du sud, cette évolution agricole a vu le jour. Les TCS sont arrivées en Europe assez tardivement. 157 millions d’hectares en Europe sont touchés par l’érosion hydrique et éolienne. 45% de ces sols ont un taux de matière organique considéré comme faible. Cela se remarque dans le Sud de l’Europe et plus précisément en Allemagne, Angleterre et la France.
De nos jours, les TCS sont bien développés sur les oléagineux et céréales. En sommes, ces techniques permettent de contenir l’érosion mais pas de l’annuler et de contenir également le tarissement du sol. Leur impact positif sur la vie du sol n’est plus à démontrer. Contrairement au labour, les TCS demandent une plus grande maîtrise technique pour assurer la bonne mise en terre, sans contribuer à la création d’une croûte de battance. Quels sont alors les avantages de ces techniques? Pourquoi les pratiquer?
Les avantages du travail sans labour
Le sol est un milieu vivant composé de milliers d’espèces. De ce fait, le choix de technique pour le travailler est un facteur primordial. Dans la mesure où il faudra opter pour celle qui permet une interaction favorables à toutes ses composantes.
Les techniques de travail sans labour favorisent la biodiversité et fournissent un sol moins sensible aux processus de dégradation. Elles améliorent donc, le stockage d’eau dans les couches les plus hautes du sol en arrêtant l’évaporation grâce aux résidus de cultures encore présents. Les techniques culturales simplifiées visent également à conserver l’humidité et à protéger le sol contre l’érosion. Quoiqu'il en soit, ces techniques permettent de réduire considérablement le temps de travail des agriculteurs.
Les TCS participent au stockage du carbone dans le sol et perfectionnent leur qualité. En effet, pour un sol peu perturbé mécaniquement, son activité biologique croît tout comme sa teneur en matière organique, contrairement au labour. Ces techniques permettent donc de garder les sols fertiles. Afin de limiter les érosions, le non labour recommande de laisser dans les champs les débris végétaux, pailles et chaumes. Cela permet le développement de la microfaune, ainsi que celui des verres de terres qui façonnent la terre à la place de l’agriculteur. Le but est d’améliorer la structure des sols principalement par l’action non négligeable des vers de terre.
Le travail simplifié du sol diminue les effets du lessivage et de l’asphyxie des sols. D'autant plus qu'on considère ces techniques comme de bonnes pratiques agricoles dans les milieux où la sécheresse sévit. Elles nécessitent moins de matériel agricole, donc moins de capitaux et d’énergie. Faire des économies aujourd’hui est un facteur important sachant que le prix de l’énergie s’annonce comme durablement à la hausse. Somme toute, adopter les techniques sans labour, c'est préserver à la fois la biodiversité, l’humidité, la fertilité des sols, tout en réduisant la charge de travail et permettant des dépenses moindres.
Les inconvénients du non labour
Le mélange de terre et de débris végétaux favorise les parasites et les maladies des plantes. Notamment si ce mélange se fait au cours d’une mauvaise période. Le non labour ne permet pas la maîtrise efficace des adventices. En effet, la combinaison de différents leviers agronomiques permet de faire durer un désherbage efficace. Ces leviers sont : la diversification de la rotation et les faux-semis. Une bonne rotation est importante pour la pratique des Techniques Culturales Simplifiées. Exploiter le sol en monoculture, est carrément impossible avec un travail sans labour. Ce qui favorise la conservation des mauvaises herbes et des parasites. Cela se ressent sur le plan économique. Etant donné que la maîtrise des adventices et des ravageurs coûte cher et peut se répercuter sur les rendements.
On l’a compris, le grand inconvénient des TCS s’observe dans la gestion des adventices et des ravageurs. Pour en venir à bout plusieurs agriculteurs refusent l’utilisation des produits chimiques. Ils préfèrent associer l’agriculture intégrée et les Techniques Culturales Simplifiées. Il existe plusieurs herbicides pour lutter contre les maladies et les parasites. Leur choix, la dose à appliquer et le moment d’intervention doivent être mûrement réfléchis pour limiter ce problème. Les faux semis lors d’un déchaumage permettent de lutter contre les jeunes mauvaises herbes. Afin de bénéficier de l’humidité du sol, il serait nécessaire d’intervenir le plus tôt possible après la récolte.
Les TCS, bénéfiques à tous les coups
Dans le contexte socio-économique actuel, nombreux sont les agriculteurs qui se tournent vers les techniques culturales dites simplifiées. En effet, ces techniques vont du non labour au semis direct. Et chaque professionnel de l'agriculture en bénéficie. Désirez-vous garder vos terres fertiles même en périodes de sécheresses ? Désirez-vous diminuer les coûts de production via la baisse des charges de mécanisation et de main d’oeuvre? Voulez-vous également gagner du temps? Les TCS sont la solution à vos problèmes.
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