BIEN À SAVOIR AVANT LE SEMIS DU NIÉBÉ
Le semis du niébé (Vigna unguiculata) en Afrique subsaharienne s’étant généralement de la fin du mois de juillet jusqu’à mi-septembre (voir plus selon la cadence des pluies). Il est incontestable que la réussite de cette culture dépend aussi de tous les préparatifs précédant l’opération du semis. Ceci est un point important que Talkag souhaite mettre en relief. En quoi consiste donc lesdits préparatifs?
LES ÉTAPES PRÉCÉDANT LE SEMIS DU NIÉBÉ PLUVIAL
LES PARCELLES ADAPTÉES À LA CULTURE
Majoritairement cultivé en Afrique de l’Ouest ; le niébé tolère plus la sécheresse et la chaleur que les arachides, le soja ou le tournesol. Il ne tolère donc pas les sols excessivement humides ou engorgés.
En effet, il exploite efficacement l’humidité contenue dans le sol. Il peut pousser dans des zones recevant entre 400 et 700 mm d’eau par an. Ainsi, il s’adapte aux sols pauvres et acides. Ceci dit, les rendements s’améliorent fortement avec l'application de fumier ou de compost à raison de 5 à 10 t/ha. Il produit faiblement sur les sols à texture fine.
Un pH variant entre 5,6 et 6,0 lui est convenable. Choisir un sol sableux-limoneux bien drainé est judicieux pour le niébé pluvial. En outre le choix du sol se fera autrement pour la culture de contre-saison.
CHOISIR LA VARIÉTÉ DE NIÉBÉ ADAPTÉE À LA ZONE AGROÉCOLOGIQUE
Contrairement aux pratiques employées dans certaines exploitations, le choix de la variété de niébé est l’un des facteurs clé d’une bonne productivité. En effet, non seulement la sélection doit porter sur une variété performante tout en tenant aussi compte des besoins et préférences du producteur ; mais aussi elle doit s'appesantir sur l’aspect agroécologique de la zone de culture.
Rentre aussi dans les critères de choix : la résistance aux maladies et aux ravageurs, la tolérance à la sécheresse, la taille des graines, la maturité, le potentiel de rendement ou la texture de la graine.
En outre, la qualité de la semence a une influence directe sur la production. Cela dit, il est conseillé de s’en procurer auprès des producteurs semenciers. Ce n’est pas superflu que le choix d’une variété puisse nécessiter une étude de marché. Il est courant d'effectuer un test de germination dix jours avant les semis, pour être rassuré de la qualité des grains.
FAIRE UNE BONNE PRÉPARATION DU SOL
Quand un sol est bien préparé ( sur 40 à 50 cm de profondeur), elle assure une bonne germination et réduit sensiblement l’infestation des adventices. Dans le cas du niébé, il convient de favoriser aux racines pivotantes de pénétrer facilement dans le sol.
La préparation du sol peut se faire manuellement (à l’aide d’une houe), au moyen de la traction animale ou motorisée, ou encore par l’utilisation des produits phytosanitaires. Afin d'éviter l’asphyxie des plants ou le développement de maladies, un bon nivellement du sol est exigé, ce qui évite l’accumulation d’eau.
Dans les zones à sols enclins à l’érosion et plus fragiles, il faut adopter le non-labour ou le labour minimum.
De toutes façon, la finalité est d’arriver à fournir un hersage suffisant pour une bonne croissance des racines. Les fertilisants et matières organiques au besoin sont à incorporer à la préparation du sol.
ENROBER LES SEMENCES DE NIÉBÉ
Le traitement apporté au grain avant le semis favorise une bonne germination et protège les plantules contre les attaques d’insectes et de champignons dès la levée.
Alors il faut traiter les semences avec du Benomyl 50%, ou Carbendazime, Captane, ou Thirame à la dose de 3 g/kg (1 sachet) de semences, ou Apron Plus à raison de 10 g/4–5 kg de semences (1 sachet), ou Apron Star 42 Soluble dans l’eau (WS) à la dose de 10 g/8 kg de semences/1 sachet.
Somme toute, ces leviers bien que fondamentaux, ne garantissent pas automatiquement une bonne récolte. Ainsi, ils constituent des prémisses à une série d’autres leviers aussi indispensables. Partant de ce fait, la date de semis, l'écartement de semis, le désherbage, la lutte contre les ravageurs, la période de récolte, sont les étapes suivantes. Conscient de la place qu’occupe le niébé dans la sécurité alimentaire en Afrique ; le site de partage agricole Talkag promeut la vulgarisation de conseils autours de sa culture.
#Talkag #Semis #Niébé
LES ÉTAPES PRÉCÉDANT LE SEMIS DU NIÉBÉ PLUVIAL
LES PARCELLES ADAPTÉES À LA CULTURE
Majoritairement cultivé en Afrique de l’Ouest ; le niébé tolère plus la sécheresse et la chaleur que les arachides, le soja ou le tournesol. Il ne tolère donc pas les sols excessivement humides ou engorgés.
En effet, il exploite efficacement l’humidité contenue dans le sol. Il peut pousser dans des zones recevant entre 400 et 700 mm d’eau par an. Ainsi, il s’adapte aux sols pauvres et acides. Ceci dit, les rendements s’améliorent fortement avec l'application de fumier ou de compost à raison de 5 à 10 t/ha. Il produit faiblement sur les sols à texture fine.
Un pH variant entre 5,6 et 6,0 lui est convenable. Choisir un sol sableux-limoneux bien drainé est judicieux pour le niébé pluvial. En outre le choix du sol se fera autrement pour la culture de contre-saison.
CHOISIR LA VARIÉTÉ DE NIÉBÉ ADAPTÉE À LA ZONE AGROÉCOLOGIQUE
Contrairement aux pratiques employées dans certaines exploitations, le choix de la variété de niébé est l’un des facteurs clé d’une bonne productivité. En effet, non seulement la sélection doit porter sur une variété performante tout en tenant aussi compte des besoins et préférences du producteur ; mais aussi elle doit s'appesantir sur l’aspect agroécologique de la zone de culture.
Rentre aussi dans les critères de choix : la résistance aux maladies et aux ravageurs, la tolérance à la sécheresse, la taille des graines, la maturité, le potentiel de rendement ou la texture de la graine.
En outre, la qualité de la semence a une influence directe sur la production. Cela dit, il est conseillé de s’en procurer auprès des producteurs semenciers. Ce n’est pas superflu que le choix d’une variété puisse nécessiter une étude de marché. Il est courant d'effectuer un test de germination dix jours avant les semis, pour être rassuré de la qualité des grains.
FAIRE UNE BONNE PRÉPARATION DU SOL
Quand un sol est bien préparé ( sur 40 à 50 cm de profondeur), elle assure une bonne germination et réduit sensiblement l’infestation des adventices. Dans le cas du niébé, il convient de favoriser aux racines pivotantes de pénétrer facilement dans le sol.
La préparation du sol peut se faire manuellement (à l’aide d’une houe), au moyen de la traction animale ou motorisée, ou encore par l’utilisation des produits phytosanitaires. Afin d'éviter l’asphyxie des plants ou le développement de maladies, un bon nivellement du sol est exigé, ce qui évite l’accumulation d’eau.
Dans les zones à sols enclins à l’érosion et plus fragiles, il faut adopter le non-labour ou le labour minimum.
De toutes façon, la finalité est d’arriver à fournir un hersage suffisant pour une bonne croissance des racines. Les fertilisants et matières organiques au besoin sont à incorporer à la préparation du sol.
ENROBER LES SEMENCES DE NIÉBÉ
Le traitement apporté au grain avant le semis favorise une bonne germination et protège les plantules contre les attaques d’insectes et de champignons dès la levée.
Alors il faut traiter les semences avec du Benomyl 50%, ou Carbendazime, Captane, ou Thirame à la dose de 3 g/kg (1 sachet) de semences, ou Apron Plus à raison de 10 g/4–5 kg de semences (1 sachet), ou Apron Star 42 Soluble dans l’eau (WS) à la dose de 10 g/8 kg de semences/1 sachet.
Somme toute, ces leviers bien que fondamentaux, ne garantissent pas automatiquement une bonne récolte. Ainsi, ils constituent des prémisses à une série d’autres leviers aussi indispensables. Partant de ce fait, la date de semis, l'écartement de semis, le désherbage, la lutte contre les ravageurs, la période de récolte, sont les étapes suivantes. Conscient de la place qu’occupe le niébé dans la sécurité alimentaire en Afrique ; le site de partage agricole Talkag promeut la vulgarisation de conseils autours de sa culture.
#Talkag #Semis #Niébé