FUSARIOSE DU PALMIER À HUILE : LA GRANDE MENACE DU PALMIER À HUILE AFRICAIN
La fusariose est la maladie la plus grave du palmier à huile africain. Causée par un champignon du sol Fusarium oxysporum f.sp elaeidis, il se développe dans les racines puis dans les fibres du stipe du palmier à huile. Elle se manifeste par le dessèchement des feuilles et peut entraîner la mort de l’arbre. Elle peut détruire 25 à 80% des palmiers d’une plantation. En plus, elle est difficile à traiter. En cas d’attaques sévère, on conseille l'abattage systématique de l’arbre. Quelles sont les symptômes de la maladie ? Quelles sont les mesures de préventions préconisées pour lutter contre ? TalkAG, la nouvelle plateforme de partage du savoir agricole peut-il venir en aide aux agriculteurs africains ?
Symptômes externes de la manifestation de la fusariose du palmier à huile
D’abord, sur les jeunes plants en production la maladie se manifeste par le jaunissement puis le brunissement d’une feuille de la couronne. Des symptômes qui apparaissent par la suite sur les autres feuilles de la plante.
Sur le palmier en production, deux types de symptômes sont à noter
Premièrement, les symptômes aigus qui apparaissent souvent sur les arbres plantés après forêt. Dans ce cas, les palmes basses se dessèchent, le rachis se casse à environ un tiers de la base et les feuilles pendent le long du stipe. La croissance des jeunes feuilles se ralentit. Elles deviennent jaune verdâtre et souvent rabougries. La mort du palmier peut intervenir trois à quatre mois après les premiers symptômes par dessèchement généralisé du feuillage.
Ensuite, les symptômes chroniques souvent rencontrés en savane. Ici, les palmiers ne meurent pas mais la production est réduite ou inexistante. Les feuilles sèches tombent puis le palmier émet deux, trois ou quatre flèches qui s’ouvrent très lentement. Le stipe se rétrécit et prend l’aspect d’une pointe de crayon.
Symptômes internes de la maladie permettent de vite poser le diagnostic quant à la présence de la fusariose
Tout d’abord, en jeune culture, il faut fendre le bulbe en deux et observer. Ensuite, dans le cas d’une plantation en production, il faut couper le stipe à un mètre du sol environ, nettoyer la section très soigneusement à la machette puis observer. Dans les deux cas, on conclut à la présence de fusariose quand les vaisseaux du bois sont colorés en brun.
Il faut noter qu’en plantation, la maladie se développe par zones, ce qui facilite sa détection. Si des symptômes externes apparaissent dans la plantation, il faut rechercher les symptômes internes en observant les vaisseaux du bois ; ne pas surtout hésiter à consulter un spécialiste pour confirmer ou non le diagnostic.
Mesures de préventions contre la fusariose du palmier à huile
Comme dit antérieurement, il s’agit d’une des maladies les plus difficile à traiter. En cas d’attaque, il faut préconiser l'abattage systématique et la destruction des déchets ; un décapage du sol sur au moins 30 cm de profondeur est aussi souhaitable pour éviter de nouvelles sources de contagions. La lutte préventive est recommandée. En effet, elle consiste, en cas de replantation, surtout dans les zones affectées par la maladie, à acheter des semences dénommées « F ». Ces dernières donnent des plants tolérants à la fusariose. Seule l’utilisation des plans résistant permet de lutter efficacement contre la maladie. Une fois que la maladie apparaît aucun moyen de lutte n'est efficace.
TalkAG, la plateforme du savoir agricole pour venir en aide aux agriculteurs africains
TalkAG est un site internet uniquement dédié au monde agricole. Donc, à travers sa plateforme, les agriculteurs peuvent discuter, échanger leurs techniques agricoles et s’entraider. Le monde agricole évolue et se digitalise. TalkAG est une nouvelle ère pour les agriculteurs ; une nouvelle façon pour eux d’être en contact. Aux travers les différents conseils, l’agriculteur africain sait ce qu’est la fusariose du palmier à huile, ses manifestations et comment prévenir contre la maladie. TalkAG, c’est aussi l’information à temps réel sur le monde agricole. Pour naviguer, c’est simple. Un smartphone et une connexion internet.
Télécharger l’application playstore talkAG en cliquant le lien play.google.com
En définitive, il convient de préciser que la fusariose est une maladie virale pour le palmier à huile africain. Cependant, il faut insister sur le fait qu’il n’y a pas de mesure curative contre la maladie. Comme dit plus haut, en cas de fortes attaques, c’est la destruction de la plante qui est recommandé. Mais, le seul remède qui existe n’est autre que la mesure préventive. L’utilisation des semences dénommées “F” qui donnent des plants résistants à la maladie.
#TalkAg #Maladies_de_plantes #Conseil_agronomiques
Symptômes externes de la manifestation de la fusariose du palmier à huile
D’abord, sur les jeunes plants en production la maladie se manifeste par le jaunissement puis le brunissement d’une feuille de la couronne. Des symptômes qui apparaissent par la suite sur les autres feuilles de la plante.
Sur le palmier en production, deux types de symptômes sont à noter
Premièrement, les symptômes aigus qui apparaissent souvent sur les arbres plantés après forêt. Dans ce cas, les palmes basses se dessèchent, le rachis se casse à environ un tiers de la base et les feuilles pendent le long du stipe. La croissance des jeunes feuilles se ralentit. Elles deviennent jaune verdâtre et souvent rabougries. La mort du palmier peut intervenir trois à quatre mois après les premiers symptômes par dessèchement généralisé du feuillage.
Ensuite, les symptômes chroniques souvent rencontrés en savane. Ici, les palmiers ne meurent pas mais la production est réduite ou inexistante. Les feuilles sèches tombent puis le palmier émet deux, trois ou quatre flèches qui s’ouvrent très lentement. Le stipe se rétrécit et prend l’aspect d’une pointe de crayon.
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Il faut noter qu’en plantation, la maladie se développe par zones, ce qui facilite sa détection. Si des symptômes externes apparaissent dans la plantation, il faut rechercher les symptômes internes en observant les vaisseaux du bois ; ne pas surtout hésiter à consulter un spécialiste pour confirmer ou non le diagnostic.
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Comme dit antérieurement, il s’agit d’une des maladies les plus difficile à traiter. En cas d’attaque, il faut préconiser l'abattage systématique et la destruction des déchets ; un décapage du sol sur au moins 30 cm de profondeur est aussi souhaitable pour éviter de nouvelles sources de contagions. La lutte préventive est recommandée. En effet, elle consiste, en cas de replantation, surtout dans les zones affectées par la maladie, à acheter des semences dénommées « F ». Ces dernières donnent des plants tolérants à la fusariose. Seule l’utilisation des plans résistant permet de lutter efficacement contre la maladie. Une fois que la maladie apparaît aucun moyen de lutte n'est efficace.
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En définitive, il convient de préciser que la fusariose est une maladie virale pour le palmier à huile africain. Cependant, il faut insister sur le fait qu’il n’y a pas de mesure curative contre la maladie. Comme dit plus haut, en cas de fortes attaques, c’est la destruction de la plante qui est recommandé. Mais, le seul remède qui existe n’est autre que la mesure préventive. L’utilisation des semences dénommées “F” qui donnent des plants résistants à la maladie.
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