SEMIS TARDIFS DES CÉRÉALES ET LES PRÉCAUTIONS A PRENDRE
Il est généralement difficile, ces dernières années, de trouver une fenêtre favorable aux différents processus de semis des céréales. Cela est lié aux conditions climatiques instables, ainsi qu’aux risques de levée des adventices. Les conditions très pluvieuses de l’automne impactent fortement sur les chantiers de semis, ne favorisant que des semis tardifs des céréales d’hiver. Les bonnes conditions sont pas réunies pour des semis adéquats. Cet ajustement de l’itinéraire technique qui s'impose oblige les agriculteurs à prendre des précautions.
Le semis tardif, une solution pour éviter les ravageurs d’automne et la levée des adventices
Le but de repousser de quelques jours le semis d’une céréales est de limiter fortement les levées des mauvaises herbes d’automne susceptible d'affecter sérieusement la culture. De ce fait le risque serait moindre d’exposer les cultures aux pucerons, cicadelles et autres maladies de plantes. Les semis tardifs sont également avantageux pour les céréales d’hiver à cause d’une levée assez facile, se contentant d’un lit de semences assez basique. Il faut néanmoins éviter de semer dans les conditions de sol trop humide. Le faire conduirait à pénaliser l’enracinement.
Lorsque les semis tardifs sont réalisés dans des conditions limites, cela peut causer des levées hétérogènes et des manques à la levée. Ces conditions concernent le ressuyage du sol mal effectué, l’humidité du sol,... Dans ces cas-là, il vaut mieux retarder la date de semis que de semer en conditions peu favorables. Afin de garder un potentiel de rendement correct, il est recommandé de semer de préférence avant Noël sur les sols séchants.Cela peut s’étendre jusqu’à fin janvier voire en février en sols profonds ou irrigués. Plus un semis est tardif, plus son rendement repose sur des pluies de printemps. Il est satisfaisant si l’année est pluvieuse, et décevant si elle est sèche.
Les préconisation pour des semis tardifs optimal
Pour optimiser les semis tardifs, quelques préconisations techniques sont à prendre en compte. Cela passe par le choix des variétés, leur adaptation et la fertilisation requise.
Ne cherchez pas à faire une préparation trop fine du sol
La première précaution à prendre se trouve dans la préparation des sols. Il ne faut pas faire obstacle aux racines dans les 20 premiers centimètres du sol. Donc éviter au préalable les tassements au cours de la dernière préparation et au semis. Plus tôt les racines atteignent les 20 cm, mieux c’est, car en dessous il y a de l’eau. Au fur et à mesure qu’elles descendront, les racines des céréales trouveront de l’eau pour les nourrir.
L’apport d’azote
C’est une étape qui permet d’ajuster la fertilisation requise. Il faut donc une dose d’engrais azoté ajustée au potentiel de rendement plus réduit. L’apport de l’azote est nécessaire pour sécuriser le développement de la céréale. Cela doit se faire soit en apportant la totalité de l’engrais de façon précoce, ou soit en le réalisant en deux fois.
Adapter les choix variétaux
Jusqu’à la mi-décembre, les variétés seront suffisamment exposées à des températures froides pour leur permettre de monter à l'épiaison. Pour les semis tardifs, il faut privilégier des variétés précoces à demi-précoces afin d'éviter aux céréales des accidents climatiques et les déficits qui en découlent. Néanmoins, il est recommandé le changement de variété lorsqu’on est en présence de semis très tardifs (au delà de la mi-décembre ). En effet, les variétés de type ½ hiver ou ½ alternatives, mais précoce à épiaison, restent souvent les plus productives pour des semis jusqu’en février.
Dose de semis suffisante et soigner son désherbage
Il faut des doses de semis suffisante parce que le tallage sera réduit ou inexistant. Il faut donc viser une densité de 350 grains en sols de limon si les conditions de semis sont optimales, et 380 à 400 en conditions plus difficiles et en sols argileux. Il est également important de soigner son désherbage afin de détruire toutes les adventices. Les céréales n’aiment pas la concurrence et y sont fortement sensibles.
Dans ces différentes conditions, un semis tardif a un potentiel de rendement réduit mais encore satisfaisant, notamment en sol profond. Cette technique agricole fait partie des thématiques beaucoup développées sur Talkag. C’est une plateforme de partage du savoir agricole, au service des agriculteurs et des professionnels de l’agriculture.
#TalkAG #Semis #Semis_tardifs #Céréales
Le semis tardif, une solution pour éviter les ravageurs d’automne et la levée des adventices
Le but de repousser de quelques jours le semis d’une céréales est de limiter fortement les levées des mauvaises herbes d’automne susceptible d'affecter sérieusement la culture. De ce fait le risque serait moindre d’exposer les cultures aux pucerons, cicadelles et autres maladies de plantes. Les semis tardifs sont également avantageux pour les céréales d’hiver à cause d’une levée assez facile, se contentant d’un lit de semences assez basique. Il faut néanmoins éviter de semer dans les conditions de sol trop humide. Le faire conduirait à pénaliser l’enracinement.
Lorsque les semis tardifs sont réalisés dans des conditions limites, cela peut causer des levées hétérogènes et des manques à la levée. Ces conditions concernent le ressuyage du sol mal effectué, l’humidité du sol,... Dans ces cas-là, il vaut mieux retarder la date de semis que de semer en conditions peu favorables. Afin de garder un potentiel de rendement correct, il est recommandé de semer de préférence avant Noël sur les sols séchants.Cela peut s’étendre jusqu’à fin janvier voire en février en sols profonds ou irrigués. Plus un semis est tardif, plus son rendement repose sur des pluies de printemps. Il est satisfaisant si l’année est pluvieuse, et décevant si elle est sèche.
Les préconisation pour des semis tardifs optimal
Pour optimiser les semis tardifs, quelques préconisations techniques sont à prendre en compte. Cela passe par le choix des variétés, leur adaptation et la fertilisation requise.
Ne cherchez pas à faire une préparation trop fine du sol
La première précaution à prendre se trouve dans la préparation des sols. Il ne faut pas faire obstacle aux racines dans les 20 premiers centimètres du sol. Donc éviter au préalable les tassements au cours de la dernière préparation et au semis. Plus tôt les racines atteignent les 20 cm, mieux c’est, car en dessous il y a de l’eau. Au fur et à mesure qu’elles descendront, les racines des céréales trouveront de l’eau pour les nourrir.
L’apport d’azote
C’est une étape qui permet d’ajuster la fertilisation requise. Il faut donc une dose d’engrais azoté ajustée au potentiel de rendement plus réduit. L’apport de l’azote est nécessaire pour sécuriser le développement de la céréale. Cela doit se faire soit en apportant la totalité de l’engrais de façon précoce, ou soit en le réalisant en deux fois.
Adapter les choix variétaux
Jusqu’à la mi-décembre, les variétés seront suffisamment exposées à des températures froides pour leur permettre de monter à l'épiaison. Pour les semis tardifs, il faut privilégier des variétés précoces à demi-précoces afin d'éviter aux céréales des accidents climatiques et les déficits qui en découlent. Néanmoins, il est recommandé le changement de variété lorsqu’on est en présence de semis très tardifs (au delà de la mi-décembre ). En effet, les variétés de type ½ hiver ou ½ alternatives, mais précoce à épiaison, restent souvent les plus productives pour des semis jusqu’en février.
Dose de semis suffisante et soigner son désherbage
Il faut des doses de semis suffisante parce que le tallage sera réduit ou inexistant. Il faut donc viser une densité de 350 grains en sols de limon si les conditions de semis sont optimales, et 380 à 400 en conditions plus difficiles et en sols argileux. Il est également important de soigner son désherbage afin de détruire toutes les adventices. Les céréales n’aiment pas la concurrence et y sont fortement sensibles.
Dans ces différentes conditions, un semis tardif a un potentiel de rendement réduit mais encore satisfaisant, notamment en sol profond. Cette technique agricole fait partie des thématiques beaucoup développées sur Talkag. C’est une plateforme de partage du savoir agricole, au service des agriculteurs et des professionnels de l’agriculture.
#TalkAG #Semis #Semis_tardifs #Céréales