IDENTIFIER ET LUTTER CONTRE LA MALADIE DU RHIZOCTONE DE L’IGNAME
La pathologie dont traite Talkag dans cet article est le Rhizoctone de l’igname ; qui est l’une des maladies du collet de la plante ; causée par le champignon à sclérotes Rhizoctonia solani. Il est présent dans le sol au même titre que Corticium rolfsii. Cette maladie cible majoritairement la variété Dioscorea cayenensis-rotundata. Elle peut être redoutable en l'absence de bonnes pratiques culturales.
SYMPTÔMES DE LA MALADIE DU RHIZOCTONE DE L’IGNAME
Comme symptômes ; on note l’apparition des attaques au niveau du collet des plants d’ignames par une pourriture molle et humide des feuilles. L’on remarque la présence de gros sclérotes qui sont d’abord blancs et ensuite bruns. Aussi, il est observé sur les feuilles ; des tâches très irrégulières, sans contour bien défini, et s’étendant rapidement. La pourriture se généralise sur les feuilles et tiges en 48 h.
Dissémination du Rhizoctonia
Le Rhizoctonia solani a de nombreux hôtes, notamment le haricot, le
concombre, le papayer, le soja et le maïs. La pathologie se transmet par les débris de culture et par les semenceaux contaminés. Les conditions de développement et de dissémination du rhizoctone de l’igname sont communes à de nombreuses maladies fongiques. Ainsi, sa fructification est amplifiée par les conditions de température et d’humidité élevées. Notons que l’attaque est plus importante chez les jeunes feuilles. Il est donc propagé par des plants infestés, par l’eau des pluies, le vent.
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LUTTE CONTRE LE RHIZOCTONE
D’abord, la durée de vie des sclérotes étant relativement longue ; il est donc important que la parcelle devant abriter la plantation n’ait pas d'antécédents récents d’infestation. Finalement, il faut planter dans un sol sain ou peu infecté (faible potentiel infectieux). Sur ce, la planification des rotations de culture est recommandée.
Ensuite, il faut bien travailler le sol facilitant le drainage et donc évitant les excès d’eau. Il faut choisir des cultivars résistants ; utiliser des tubercules issus de plants sains ; fournir dans la mesure du possible des tuteurs aux plantes, afin d’éviter les germes du sol. Aussi, il est proposé de tremper les tubercules dans un bain d’eau de javel (10 mL de NaCl à 12,5°chl pour 1 L d’eau) avant plantation.
Enfin, il faut limiter l’enherbement pour éviter une accumulation d’humidité sous les mauvaises herbes et éliminer les éventuelles plantes hôtes du champignon. Éliminer aussi les débris infectés qui sont les réservoirs et les vecteurs de maladies.
Pour diminuer l'impact de la maladie, il est clair que les agriculteurs peuvent agir à plusieurs niveaux sur leur itinéraire technique. L’apport de la matière organique contenant éventuellement des antagonistes du Rhizoctonia solani comme le champignon Trichoderma. Ce dernier est un agent de lutte biologique contre un large spectre de phytopathogènes.
#Rhizoctone_de_ligname #Maladies_de_plantes #Igname
SYMPTÔMES DE LA MALADIE DU RHIZOCTONE DE L’IGNAME
Comme symptômes ; on note l’apparition des attaques au niveau du collet des plants d’ignames par une pourriture molle et humide des feuilles. L’on remarque la présence de gros sclérotes qui sont d’abord blancs et ensuite bruns. Aussi, il est observé sur les feuilles ; des tâches très irrégulières, sans contour bien défini, et s’étendant rapidement. La pourriture se généralise sur les feuilles et tiges en 48 h.
Dissémination du Rhizoctonia
Le Rhizoctonia solani a de nombreux hôtes, notamment le haricot, le
concombre, le papayer, le soja et le maïs. La pathologie se transmet par les débris de culture et par les semenceaux contaminés. Les conditions de développement et de dissémination du rhizoctone de l’igname sont communes à de nombreuses maladies fongiques. Ainsi, sa fructification est amplifiée par les conditions de température et d’humidité élevées. Notons que l’attaque est plus importante chez les jeunes feuilles. Il est donc propagé par des plants infestés, par l’eau des pluies, le vent.
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LUTTE CONTRE LE RHIZOCTONE
D’abord, la durée de vie des sclérotes étant relativement longue ; il est donc important que la parcelle devant abriter la plantation n’ait pas d'antécédents récents d’infestation. Finalement, il faut planter dans un sol sain ou peu infecté (faible potentiel infectieux). Sur ce, la planification des rotations de culture est recommandée.
Ensuite, il faut bien travailler le sol facilitant le drainage et donc évitant les excès d’eau. Il faut choisir des cultivars résistants ; utiliser des tubercules issus de plants sains ; fournir dans la mesure du possible des tuteurs aux plantes, afin d’éviter les germes du sol. Aussi, il est proposé de tremper les tubercules dans un bain d’eau de javel (10 mL de NaCl à 12,5°chl pour 1 L d’eau) avant plantation.
Enfin, il faut limiter l’enherbement pour éviter une accumulation d’humidité sous les mauvaises herbes et éliminer les éventuelles plantes hôtes du champignon. Éliminer aussi les débris infectés qui sont les réservoirs et les vecteurs de maladies.
Pour diminuer l'impact de la maladie, il est clair que les agriculteurs peuvent agir à plusieurs niveaux sur leur itinéraire technique. L’apport de la matière organique contenant éventuellement des antagonistes du Rhizoctonia solani comme le champignon Trichoderma. Ce dernier est un agent de lutte biologique contre un large spectre de phytopathogènes.
#Rhizoctone_de_ligname #Maladies_de_plantes #Igname