IDENTIFIER ET LUTTER CONTRE LE VIRUS DE LA MOSAÏQUE DE L’IGNAME
La mosaïque de l’igname (YMV) est une virose due à un potyvirus transmis par des pucerons. Fort malheureusement, les cultivars d'igname appréciés par les consommateurs (Laboko par exemple) sont particulièrement sensibles au YMV. Talkag la plateforme du savoir agricole, veut faire redécouvrir la pathologie et les moyens de lutte recommandés.
MANIFESTATION ET SYMPTÔME DU VIRUS DE LA MOSAÏQUE DE L’IGNAME
Le virus s’identifie chez la plupart des espèces du genre Dioscorea bulbifera, Dioscorea cayenensis, Dioscorea rotundata, Dioscorea trifida, Dioscorea esculenta, Dioscorea mangenotiana, Dioscorea togoensis, Dioscorea praehensilis, Dioscorea preussii, Dioscorea liebrechtsiana et Dioscorea dumetorum.
YMV est le plus répandu des virus filamenteux infectant l'igname. Il provoque des pertes de rendement en poids de tubercule d'environ 27% sur Dioscorea alata.
Les symptômes de la maladie peuvent différer selon les espèces infectées, la région et les conditions climatiques. Mais généralement, la maladie se manifeste par des symptômes de décoloration nervaire ou encore par une mosaïque, des cloques sur les feuilles et parfois, un nanisme de la plante. L'utilisation de tubercules-semences contaminés assure la reproduction de la maladie d'une saison de culture à l'autre.
Agent pathogène
L'agent causal de la mosaïque de l'igname, est un potyvirus de 785 nm de long et de 13 nm de diamètre. Une étude en Côte d’Ivoire (THOUVENEL et FAUQUET en 1979) a démontré que selon le mode non persistant, le virus est transmis par des pucerons (Aphis gossypii, A. craccivora, A. fabae, Myzus persicae, Rhopalosiphum maydis, et Toxoptera citricidus). Notons que l'insecte ne reste infectieux que pendant un temps court succédant à la piqûre de la plante infectée.
MÉTHODES PERMETTANT DE LUTTER ET DIMINUER L'INCIDENCE DU VIRUS DE LA MOSAÏQUE DE L’IGNAME
Les méthodes de lutte en champs contre le virus de la mosaïque de l'igname, ne sont pas jusqu’alors bien déterminées. Sur ce, les recommandations pour réduire l’incidence du virus réside dans la mise en place des stratégies d’assainissement des plants de semence, associé à tout un ensemble de mesures préventives permettant d'éviter la contamination.
La prévention est de mise ; vu que le virus de la mosaïque se propage par les pucerons et la multiplication végétative. Ceci dit, il convient donc d’une part ; de lutter contre les mauvaises herbes ; afin d’éviter l'intensification et la migration de la population de pucerons vers la culture. Il est conseillé de seulement utiliser les plants les plus sains produisant les plus grands tubercules pour le matériel de propagation.
La surveillance est à instaurer. Ainsi, il faut surveiller régulièrement afin de détecter plutôt la présence de symptômes. Si des symptômes sont identifiés et que le pathogène est confirmé ; il faudra circonscrire les zones attaquées pour qu'après la récolte, tous les débris végétaux soient détruits. Ne pas utiliser les tubercules trop petits pour la plantation.
Pour finir, notons que la lutte chimique n'est pas efficace pour le contrôle de la mosaïque puisque les insecticides n'agissent pas assez rapidement pour arrêter les pucerons de transmettre le virus.
La production de plants sans virus et nématodes est absolument nécessaire pour permettre les échanges de matériel végétal entre zones de production. Toutes les méthodes de bonnes pratiques agricoles de base sont à mettre en œuvre de façon disciplinée.
#Conseil_agronomiques #Maladies_de_plantes #Mosaïque_de_ligname
MANIFESTATION ET SYMPTÔME DU VIRUS DE LA MOSAÏQUE DE L’IGNAME
Le virus s’identifie chez la plupart des espèces du genre Dioscorea bulbifera, Dioscorea cayenensis, Dioscorea rotundata, Dioscorea trifida, Dioscorea esculenta, Dioscorea mangenotiana, Dioscorea togoensis, Dioscorea praehensilis, Dioscorea preussii, Dioscorea liebrechtsiana et Dioscorea dumetorum.
YMV est le plus répandu des virus filamenteux infectant l'igname. Il provoque des pertes de rendement en poids de tubercule d'environ 27% sur Dioscorea alata.
Les symptômes de la maladie peuvent différer selon les espèces infectées, la région et les conditions climatiques. Mais généralement, la maladie se manifeste par des symptômes de décoloration nervaire ou encore par une mosaïque, des cloques sur les feuilles et parfois, un nanisme de la plante. L'utilisation de tubercules-semences contaminés assure la reproduction de la maladie d'une saison de culture à l'autre.
Agent pathogène
L'agent causal de la mosaïque de l'igname, est un potyvirus de 785 nm de long et de 13 nm de diamètre. Une étude en Côte d’Ivoire (THOUVENEL et FAUQUET en 1979) a démontré que selon le mode non persistant, le virus est transmis par des pucerons (Aphis gossypii, A. craccivora, A. fabae, Myzus persicae, Rhopalosiphum maydis, et Toxoptera citricidus). Notons que l'insecte ne reste infectieux que pendant un temps court succédant à la piqûre de la plante infectée.
MÉTHODES PERMETTANT DE LUTTER ET DIMINUER L'INCIDENCE DU VIRUS DE LA MOSAÏQUE DE L’IGNAME
Les méthodes de lutte en champs contre le virus de la mosaïque de l'igname, ne sont pas jusqu’alors bien déterminées. Sur ce, les recommandations pour réduire l’incidence du virus réside dans la mise en place des stratégies d’assainissement des plants de semence, associé à tout un ensemble de mesures préventives permettant d'éviter la contamination.
La prévention est de mise ; vu que le virus de la mosaïque se propage par les pucerons et la multiplication végétative. Ceci dit, il convient donc d’une part ; de lutter contre les mauvaises herbes ; afin d’éviter l'intensification et la migration de la population de pucerons vers la culture. Il est conseillé de seulement utiliser les plants les plus sains produisant les plus grands tubercules pour le matériel de propagation.
La surveillance est à instaurer. Ainsi, il faut surveiller régulièrement afin de détecter plutôt la présence de symptômes. Si des symptômes sont identifiés et que le pathogène est confirmé ; il faudra circonscrire les zones attaquées pour qu'après la récolte, tous les débris végétaux soient détruits. Ne pas utiliser les tubercules trop petits pour la plantation.
Pour finir, notons que la lutte chimique n'est pas efficace pour le contrôle de la mosaïque puisque les insecticides n'agissent pas assez rapidement pour arrêter les pucerons de transmettre le virus.
La production de plants sans virus et nématodes est absolument nécessaire pour permettre les échanges de matériel végétal entre zones de production. Toutes les méthodes de bonnes pratiques agricoles de base sont à mettre en œuvre de façon disciplinée.
#Conseil_agronomiques #Maladies_de_plantes #Mosaïque_de_ligname