Avant d’espérer un meilleur rendement de son champ de sorgho, l’agriculteur, au préalable prend bien soin de sa culture. Prendre soin en luttant contre les maladies qui peuvent affecter le champ. Parmi elles, la rouille du sorgho, maladie redoutable de la plante de sorgho. Cependant, il y’a des conditions propices à son développement. Il est important de connaître ses symptômes afin de mettre en place des mesures pour l’éviter ou l’éradiquer. Ainsi, TalkAG, la plateforme est mise en place pour échanger et discuter autour de la maladie.
Puccinia purpurea ; maladie responsable de la rouille du sorgho
Il s’agit d’un champignon qui ne survit pas longtemps dans le sol et les débris végétaux infectés. Par la suite, il trouve une plante hôte sur laquelle se fixer. Il se transporte par la suite grâce au vent ou les eaux de pluies sur sa plante favorite. Un taux d’humidité élevé, une forte rosée et des températures froides sont les conditions qui permettent au champignon de se développer. À l’opposé, un temps chaud et sec empêche le développement du champignon. Dans le champ de sorgho, la rouille se manifeste rarement avant le premier mois de culture.
De petites mouchetures visibles sur les deux faces des feuilles, premiers symptômes de la maladie
Les premiers symptômes sont généralement visibles sur les plantes âgées de 1 à 1,5 mois. En ce moment, on voit apparaître de petites mouchetures sur les faces des feuilles. Leur couleur varie selon les variétés de sorgho. Elles peuvent être violacées, brun roux ou rousses. Pour les variétés résistantes, les symptômes n’évoluent pas plus. En revanche, sur les variété sensibles, les pustules de rouille typique se développent à la face inférieure des feuilles. Chez les variétés très sensibles, les pustules recouvrent toute la plante et presque la totalité de la surface foliaire est détruite. Des pustules peuvent apparaître également sur les gaines foliaires et sur le pédoncule.
Les mesures préventives pour éviter et contrôles chimiques pour venir en à bout en cas d’infestation
Il est toujours préférable de prévenir une maladie afin de limiter l’usage des pesticides jugés toxiques pour l’environnement. Tout d’abord, il faut préférer les variétés résistantes; ensuite, utiliser les graines saines et certifiées. Aussi, l’on conseille le semis précoce pour éviter les conditions propices au développement de la maladie. Donc, l’agriculteur opte pour les variétés qui mûrissent vite. En cas d’infection de la rouille du sorgho, il faut immédiatement retirer les plantes affectées et les détruire. Enfin, il est important de pratiquer la rotation des cultures.
Cependant, lorsque la culture est touchée, c’est bien d’appliquer les fongicides sur les plantes concernées. Les produits à base d'hexaconazole (0,1%), difenconazole (0,1%) et de propiconazole (0,1%) peuvent être utilisés. On conseille de faire deux vaporisations de ces fongicides à 15 jours d'intervalle immédiatement après l'apparition des premiers symptômes.
TalkAG, la plateforme du savoir agricole pour débattre sur la thématique de la rouille du sorgho
TalkAG est une plateforme dédiée au monde agricole. L’agriculteur africain, peu importe sa position géographique se tient informé sur la problématique liée à la rouille du sorgho. Ainsi, aux travers les partages des expériences agricoles, il sait ce qu’est la maladie, ses symptômes et les moyens pour l’éviter ou la traiter. TalkAG est la plateforme incontournable du monde agricole où l’agriculteur a réponse à ses interrogations.
En définitive, il convient de dire que la rouille est une des maladies la plus redoutable pour le sorgho. Pour l’éviter, il faut tenir compte des mesures préventives susmentionnées. TalkAG est la plateforme agricole qui vient aider les agriculteurs à en savoir plus sur la maladie. La plateforme est entièrement gratuite pour permettre à l’agriculteur de trouver des solutions à ses problématiques agricoles.
Source de l'image : Agrichem
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