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Nutsudze Eyram Constantin

Amendement des sols

Décomposition de la matière organique



La décomposition de la matière organique est le fruit d’une série de réactions chimiques qui aboutit à la transformation des composés organiques complexes en composés minéraux simples. La minéralisation de la matière organique est un processus fondamental car il aboutit à sa transformation en éléments simples, les seuls qui soient assimilables par les plantes.

La vitesse de dégradation dépend de la nature des matières organiques enfouies, mais également de la disponibilité en azote. Les microorganismes ont en effet besoin d’azote pour dégrader le carbone : lorsque les résidus à décomposer présentent un rapport C/N (rapport entre la quantité de carbone total et la quantité d’azote total) faible, les microorganismes ne prélèvent pas d’azote dans le milieu. Par contre, lorsqu’une quantité importante de résidus à C/N élevé est enfouie, ils prélèvent de l’azote dans le sol pour leur propre métabolisme, pouvant, dans certaines conditions, devenir concurrents du peuplement végétal cultivé pour l’azote (« faim d’azote »). Le rapport C/N est également utilisé pour caractériser l'évolution des matières organiques dans le sol. Le carbone est perdu par minéralisation plus rapidement que l'azote de sorte que le rapport C/N diminue au cours du temps et tend vers une valeur caractéristique des humus formés dans différentes conditions. Ainsi, dans les sols cultivés, il tend vers 10 alors qu'il tend vers 40 pour les tourbes.



*nature des matières organiques*



Les microorganismes du sol tirent leur énergie et leur matière de la dégradation des composés organiques.

c'est une série de réactions chimiques qui aboutit à la transformation des compos és organiques en composés minéraux simples.

On classe les principaux produits organiques utilisés en agriculture en deux groupes principaux : les produits organiques évolués et les produits organiques non transformés. Les premiers comprennent les produits fermentescibles provenant de l’exploitation elle-même (fumiers) ou de l’extérieur (déchets urbains, sous-produits de l’industrie agro-alimentaire, composts...). Ils renferment une proportion élevée de composés carbonés stables. Les seconds sont constitués des résidus de culture (pailles, chaumes, feuilles, racines,....) et des engrais verts, qui renferment moins de constituants carbonés stables. Ces différents produits présentent un rendement en humus variable (mesuré par un coefficient k1 appelé coefficient isohumique).

C'est très important.



Le rendement en humus stable des produits organiques issus de l’élevage varie beaucoup, la composition chimique et la qualité des fumiers dépendant du rapport litière/déjections et de l’âge du produit au moment de son enfouissement. Donc de l'association entre matière organique et les engrais minéral est très important. Les produits d’origine externe (compost d’ordures ménagères, boues de station d’épuration….) sont très divers et leur apport organique très variable.



#Fertilisation