Avant l'entame de toute nouvelle saison agricole, dans chaque exploitation, une tâche d’une importance non négligeable s’opère ; il s’agit de la préparation du terrain ,qui peut comprendre plusieurs opérations dont le défrichement et le débroussaillement. Au préalable, l'agriculteur est censé avoir fait une évaluation du sol dudit terrain à préparer afin de mesurer la compatibilité de la future culture.
Détermination de l’état de santé du sol comme une opération de préparation agricole
D’abord, disons que les données pédoclimatiques permettent à l’exploitant agricole de mieux cerner certains problèmes de croissance de leurs cultures.
Dans cette perspective, il est possible de déterminer l’état de santé du sol de deux manières différentes. La première méthode consiste à faire une évaluation absolue de la santé du sol en prenant en compte le sol étudié en fonction de sa distance en comparaison avec un sol idéal garni de propriétés appropriées (profond, fertile, bien géré, avec un approvisionnement adéquat en eau, etc.), quelle que soit l'utilisation de la terre. La seconde méthode est conforme à la définition de la dégradation des sols ; son évaluation dépend de l'aptitude du sol par rapport à son utilisation effective.
Finalement disons que, les analyses de sol agricole permettent de mieux connaître un sol et de savoir les nutriments dont dispose la culture ; et celle qu’il faudra apporter. Une analyse de sol agricole peut être très vaste et inclure de nombreux paramètres. On peut être tenté de tout savoir mais chaque analyse a un coût. Il est donc important de savoir précisément quels paramètres analyser et à quelle fréquence les mesurer.
Opération de défrichement et de débroussaillement
Le défrichement consiste à débarrasser une surface des arbres, souches, broussailles, pierres et autres obstacles en vue d'augmenter la superficie cultivable d'une ferme existante ou pour aménager le terrain d'une nouvelle exploitation agricole.
Débroussaillage et défrichement sont souvent réalisés de manière succincte. L'agriculteur coupe les arbres en laissant les souches sur place, permettant dans ce cas à une culture itinérante d'assurer une repousse rapide lorsque la parcelle sera abandonnée.
En fonction des possibilités et des contraintes locales, l’agriculteur choisit entre le travail manuel et mécanique. Les méthodes manuelles ont l'avantage de soutenir l'emploi et d'être plus douces pour ce qui concerne la conservation de la fertilité du sol. Ceci est essentiel puisque, en conditions tropicales, les sols sont fragiles et doivent être soigneusement préservés. Cependant, dans certains cas (manque de main-d'œuvre, coût trop élevé), on peut être amené à utiliser des moyens mécaniques. L’état du terrain avant la plantation définit les techniques à utiliser.
En sols ferrugineux tropicaux, en sols faiblement ferralitiques et en sols ferralitiques qui sont les plus répandus en Afrique de l'Ouest, il est nécessaire d'effectuer une bonne préparation du sol, profonde (labour à plat de préférence), afin de permettre un bon démarrage de la culture, un développement végétatif et un nombre de panicules suffisant Le gain de rendement obtenu grâce au labour s'élève en moyenne à 30 % par rapport à une préparation traditionnelle, mais il peut varier de 20 à 50 %.
La pression démographique qui conduit à une disparition progressive des jachères et des friches, ainsi que le développement de la culture attelée et de la mécanisation nécessitent un défrichement plus poussé. Il est en particulier nécessaire de faire complètement disparaître les souches présentes pour éviter qu'elles endommagent les instruments aratoires:
source de l'image : lepharedunkerquois.fr
#Pratique_agricole