ACCOMPAGNER LA TRANSITION AGRICOLE EN CHANGEANT NOS HABITUDES QUOTIDIENS
L’importance de l’agriculture en Afrique de l’Ouest n’est plus à démontrer. En marge de la lutte pour le développement de ce secteur ; aujourd’hui, les acteurs doivent aussi tenir compte de la durabilité dans leurs politiques et stratégies. Ainsi s’impose la transition agricole. Celle-ci implique un changement de modèle agricole permettant la mise en œuvre les principes de l’agroécologie ; afin de répondre aux perturbations que traverse le secteur agricole. Il est question de savoir comment accompagner une transition vers des modes de culture qui soient acceptables ?
LA RAISON D’ÊTRE DE LA TRANSITION AGRICOLE
Les problématique de la sécurité alimentaire ; de la préservation de l’environnement ; du changement climatique ; les besoins de production de matière organique d'origine végétale et animale ; le développement de l’activité économique dans les zones rurales ; la lutte contre la pauvreté… ; sont entre autres les enjeux qui réhabilitent le débat sur le système de production agricole plus soutenable.
En effet, du fait de son lien avec la déforestation, de l’usage croissant des produits chimiques ou du développement de l'élevage ; l'on ne manque de désigner l'agriculture comme étant un secteur qui participe grandement à l’érosion de la biodiversité et aux émissions de gaz à effet de serre. Au vue de cet état de fait et face à la démographie galopante ; il est impératif de repenser donc les systèmes de culture face aux nouvelles conditions de production . C’est donc cet acheminement vers la durabilité que l’on appelle transition.
En résumé, elle désigne le processus par lequel les bases qui régissent le système agricole sont transformées radicalement, induisant un ensemble de changements impliquant autant les valeurs des acteurs agricoles que les techniques qu’ils utilisent.
Précisons que, la transition, c’est une manière de faire venir le changement plutôt qu’une décision de ce qui doit changer.
Finalement, l’on peut se demander s’il faut produire plus ou différemment pour nourrir le monde, face à aux contraintes grandissantes ?
ACCOMPAGNER LA TRANSITION VERS UNE AGRICULTURE DURABLE
Il faut dire que certaines communautés vivent la transition, mais sans s’en rendre compte. Dans ce cas, il est peu probable que ces acteurs prennent la mesure de la chose ; afin d’accompagner ces changements par les mécanismes et outils pensés et conçus pour les aider.
Ceci dit, il est donc important de s’approprier ces transformations ; ce qui permettra de savoir comment aller dans leur sens au lieu de les contrarier.
L’importance de l’agriculture est indéniable ; tout de même, il faut reconnaître qu’elle a un impact considérable sur notre environnement. Ainsi, est-il nécessaire que notre façon de cultiver les produits agricoles et nos habitudes alimentaires soient fondamentalement réadaptés afin de construire une société plus durable et plus juste.
QUE FAIRE POUR ACCOMPAGNER LA TRANSITION AGRICOLE ET ALIMENTAIRE ?
On comprend aisément que la transition agricole implique celle de l'alimentation. À cet effet, chacun à donc son niveau a son rôle à jouer dans la lutte pour la durabilité de notre écosystème.
Pour commencer, d’une part, trouvons un régime alimentaire sain, durable et adapté aux contraintes des écosystèmes. Efforçons-nous de définir un modèle alimentaire diversifié, correspondant à la variété des milieux naturels mondiaux et des cultures ; aussi il faudra mieux orienter et répartir les productions alimentaires en fonction des besoins.
D’autres part, il est établi que 25% des émissions de CO2 mondiales sont liées à l’agriculture et ses dérivés. Alors, il faut impérativement réduire les émissions de gaz à effet de serre et les pollutions liées à l’agriculture et à l’alimentation ; tout en s’adaptant aux nouveaux modèles de production plus écologiques.
Ensuite, il est crucial de minimiser les pertes post-récoltes ; de réduire les surproductions et les gaspillages. Autre point capital, nous devons limiter l’usage des pesticides et des intrants chimiques dangereux ; tout en maintenant des rendements capables de soutenir la demande.
En outre, vu tout ce qui précède, on peut facilement matérialiser la place qu’occupe l’agroécologie.
Enfin, il est indispensable de mieux gérer la rémunération des acteurs de la chaîne de production agricole ; des producteurs en passant par tous les intermédiaires
L'intérêt économique et écologique des systèmes de production agroécologique est établi. Il faut arriver à pérenniser ses derniers ; en faisant fie des obstacles se situant tant au niveau des individus qu'à l'échelle des filières et du système agroalimentaire. Aussi, il faut veiller à la réduction de l’utilisation intensive d'intrants ; au raisonnement des pratiques ; à initier l’itinéraire technique intégré, production intégrée et à l’adoption de l'agriculture biologique. Enfin la progressivité de la transition, l'implication dans des dynamiques collectives, la restructuration du système agroalimentaire, sont entre autres les conditions pour pérenniser la transition agricole.
#Agriculture_durable #Transition_agricole #Agroécologie
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LA RAISON D’ÊTRE DE LA TRANSITION AGRICOLE
Les problématique de la sécurité alimentaire ; de la préservation de l’environnement ; du changement climatique ; les besoins de production de matière organique d'origine végétale et animale ; le développement de l’activité économique dans les zones rurales ; la lutte contre la pauvreté… ; sont entre autres les enjeux qui réhabilitent le débat sur le système de production agricole plus soutenable.
En effet, du fait de son lien avec la déforestation, de l’usage croissant des produits chimiques ou du développement de l'élevage ; l'on ne manque de désigner l'agriculture comme étant un secteur qui participe grandement à l’érosion de la biodiversité et aux émissions de gaz à effet de serre. Au vue de cet état de fait et face à la démographie galopante ; il est impératif de repenser donc les systèmes de culture face aux nouvelles conditions de production . C’est donc cet acheminement vers la durabilité que l’on appelle transition.
En résumé, elle désigne le processus par lequel les bases qui régissent le système agricole sont transformées radicalement, induisant un ensemble de changements impliquant autant les valeurs des acteurs agricoles que les techniques qu’ils utilisent.
Précisons que, la transition, c’est une manière de faire venir le changement plutôt qu’une décision de ce qui doit changer.
Finalement, l’on peut se demander s’il faut produire plus ou différemment pour nourrir le monde, face à aux contraintes grandissantes ?
ACCOMPAGNER LA TRANSITION VERS UNE AGRICULTURE DURABLE
Il faut dire que certaines communautés vivent la transition, mais sans s’en rendre compte. Dans ce cas, il est peu probable que ces acteurs prennent la mesure de la chose ; afin d’accompagner ces changements par les mécanismes et outils pensés et conçus pour les aider.
Ceci dit, il est donc important de s’approprier ces transformations ; ce qui permettra de savoir comment aller dans leur sens au lieu de les contrarier.
L’importance de l’agriculture est indéniable ; tout de même, il faut reconnaître qu’elle a un impact considérable sur notre environnement. Ainsi, est-il nécessaire que notre façon de cultiver les produits agricoles et nos habitudes alimentaires soient fondamentalement réadaptés afin de construire une société plus durable et plus juste.
QUE FAIRE POUR ACCOMPAGNER LA TRANSITION AGRICOLE ET ALIMENTAIRE ?
On comprend aisément que la transition agricole implique celle de l'alimentation. À cet effet, chacun à donc son niveau a son rôle à jouer dans la lutte pour la durabilité de notre écosystème.
Pour commencer, d’une part, trouvons un régime alimentaire sain, durable et adapté aux contraintes des écosystèmes. Efforçons-nous de définir un modèle alimentaire diversifié, correspondant à la variété des milieux naturels mondiaux et des cultures ; aussi il faudra mieux orienter et répartir les productions alimentaires en fonction des besoins.
D’autres part, il est établi que 25% des émissions de CO2 mondiales sont liées à l’agriculture et ses dérivés. Alors, il faut impérativement réduire les émissions de gaz à effet de serre et les pollutions liées à l’agriculture et à l’alimentation ; tout en s’adaptant aux nouveaux modèles de production plus écologiques.
Ensuite, il est crucial de minimiser les pertes post-récoltes ; de réduire les surproductions et les gaspillages. Autre point capital, nous devons limiter l’usage des pesticides et des intrants chimiques dangereux ; tout en maintenant des rendements capables de soutenir la demande.
En outre, vu tout ce qui précède, on peut facilement matérialiser la place qu’occupe l’agroécologie.
Enfin, il est indispensable de mieux gérer la rémunération des acteurs de la chaîne de production agricole ; des producteurs en passant par tous les intermédiaires
L'intérêt économique et écologique des systèmes de production agroécologique est établi. Il faut arriver à pérenniser ses derniers ; en faisant fie des obstacles se situant tant au niveau des individus qu'à l'échelle des filières et du système agroalimentaire. Aussi, il faut veiller à la réduction de l’utilisation intensive d'intrants ; au raisonnement des pratiques ; à initier l’itinéraire technique intégré, production intégrée et à l’adoption de l'agriculture biologique. Enfin la progressivité de la transition, l'implication dans des dynamiques collectives, la restructuration du système agroalimentaire, sont entre autres les conditions pour pérenniser la transition agricole.
#Agriculture_durable #Transition_agricole #Agroécologie
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