L’agriculture biologique s'impose-t-elle à nous ?
Aujourd’hui, les mutations de la biodiversité oblige que les pratiques agricoles soient repensées. En effet, la production agricole a une grande part de responsabilité dans la détérioration de l'environnement. Les impacts ne se limitent pas seulement à l'écosystème agricole. L’agriculture participe aussi à la pollution des eaux et de l'air, la contribution au réchauffement climatique. Ainsi, pour créer un paysage agricole soutenable, l'agriculture biologique fait parti des différentes approches établies. Elle est structurée par des principes et des pratiques.
Les principes de l’agriculture biologique
L’agriculture biologique a pour principes fondamentaux le respect des équilibres écologiques de la biodiversité et de l'autonomie des agriculteurs. Ceci la différencie de bien d’autres pratiques agricoles.
Cette forme de production est fondée sur des techniques spécifiques à l'instar de la non utilisation de produits chimiques de synthèse pour protéger les cultures ni d'engrais chimiques pour fertiliser les sols.
En pratique bio, la prévention est prioritaire. En effet, grâce à la sélection d'espèces et de variétés adaptées et à un apport suffisant en matières organiques, les plantes sont plus résistantes aux maladies. De plus, une rotation appropriée contribue à réduire les maladies et les ravageurs du sol ainsi que les mauvaises herbes.
Ensuite, l‘agriculture biologique prône le recyclage des matières organiques. Ainsi, l’habilitation des légumineuses a pour but de fixer l'azote de l'air ; le fumier et le purin de l'exploitation sont utilisés comme fertilisants. Les matières organiques provenant d'une part des résidus lignocellulosiques des débroussaillages ; d'autre part des engrais verts et des résidus de récolte, contribuent à assurer un apport équilibré en matières humiques et en éléments fertilisants.
In fine, l’un des principes phares est la lutte biologique. À ce sujet, on note la présence d'auxiliaires visant à contrôler les ravageurs.
Tout au long de la filière, les opérateurs de l'agriculture biologique respectent une réglementation rigoureuse qui privilégie les procédés non polluants respectueux de l'écosystème.
Les intérêts et contraintes de l’adoption de l'agriculture biologique
En matière de qualité des aliments, l ’agriculture bio est bonne pour l’environnement et les animaux, mais aussi pour l’homme. Les produits issus de cette agriculture ont une saveur, une texture, une authenticité et une variété. Le plus souvent ils se caractérisent par une plus grande teneur en matières sèches ou en nutriments divers.
La consommation de produits bio est en croissance très nette, tout comme les surfaces agricoles cultivées en agriculture biologique. En Afrique de l’Ouest, le Togo par exemple fait partie des grands fournisseurs de produits bio.
Normalement, en plus des exigences légales et contrôles qui s’appliquent à tout le secteur agro-alimentaire, le secteur bio fait l’objet d’un système de contrôle et de certification spécifique, édicté et géré par chaque état. Tous les maillons de la chaîne sont contrôlés, du champ à l’assiette. Chaque opérateur fait l’objet d’au moins un contrôle annuel, avec éventuellement prise d’échantillons.
L’agriculture biologique crée des opportunités nouvelles en milieu rural. Étant plus exigeante en main d’œuvre, la production bio crée des emplois. Elle offre également des opportunités économiques en amont dans les organisations de producteurs et les filières courtes. La demande des consommateurs africains s’accélère, offrant un débouché économique dynamique. Aujourd’hui, les apports de l’agriculture biologique au processus de transition agroécologique amorcé sur ce continent sont indéniables
Il faut noter qu’en Afrique , le développement de l’agriculture bio soulève souvent la question de sécuriser l’alimentation d’une population en croissance rapide. Ainsi l’agriculture biologique est généralement reconnue sous sa forme certifiée pour l’exportation. Mais la donne change et beaucoup comprennent l’intérêt d’adopter cette forme d’agriculture.
#Agriculture_biologique
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Les principes de l’agriculture biologique
L’agriculture biologique a pour principes fondamentaux le respect des équilibres écologiques de la biodiversité et de l'autonomie des agriculteurs. Ceci la différencie de bien d’autres pratiques agricoles.
Cette forme de production est fondée sur des techniques spécifiques à l'instar de la non utilisation de produits chimiques de synthèse pour protéger les cultures ni d'engrais chimiques pour fertiliser les sols.
En pratique bio, la prévention est prioritaire. En effet, grâce à la sélection d'espèces et de variétés adaptées et à un apport suffisant en matières organiques, les plantes sont plus résistantes aux maladies. De plus, une rotation appropriée contribue à réduire les maladies et les ravageurs du sol ainsi que les mauvaises herbes.
Ensuite, l‘agriculture biologique prône le recyclage des matières organiques. Ainsi, l’habilitation des légumineuses a pour but de fixer l'azote de l'air ; le fumier et le purin de l'exploitation sont utilisés comme fertilisants. Les matières organiques provenant d'une part des résidus lignocellulosiques des débroussaillages ; d'autre part des engrais verts et des résidus de récolte, contribuent à assurer un apport équilibré en matières humiques et en éléments fertilisants.
In fine, l’un des principes phares est la lutte biologique. À ce sujet, on note la présence d'auxiliaires visant à contrôler les ravageurs.
Tout au long de la filière, les opérateurs de l'agriculture biologique respectent une réglementation rigoureuse qui privilégie les procédés non polluants respectueux de l'écosystème.
Les intérêts et contraintes de l’adoption de l'agriculture biologique
En matière de qualité des aliments, l ’agriculture bio est bonne pour l’environnement et les animaux, mais aussi pour l’homme. Les produits issus de cette agriculture ont une saveur, une texture, une authenticité et une variété. Le plus souvent ils se caractérisent par une plus grande teneur en matières sèches ou en nutriments divers.
La consommation de produits bio est en croissance très nette, tout comme les surfaces agricoles cultivées en agriculture biologique. En Afrique de l’Ouest, le Togo par exemple fait partie des grands fournisseurs de produits bio.
Normalement, en plus des exigences légales et contrôles qui s’appliquent à tout le secteur agro-alimentaire, le secteur bio fait l’objet d’un système de contrôle et de certification spécifique, édicté et géré par chaque état. Tous les maillons de la chaîne sont contrôlés, du champ à l’assiette. Chaque opérateur fait l’objet d’au moins un contrôle annuel, avec éventuellement prise d’échantillons.
L’agriculture biologique crée des opportunités nouvelles en milieu rural. Étant plus exigeante en main d’œuvre, la production bio crée des emplois. Elle offre également des opportunités économiques en amont dans les organisations de producteurs et les filières courtes. La demande des consommateurs africains s’accélère, offrant un débouché économique dynamique. Aujourd’hui, les apports de l’agriculture biologique au processus de transition agroécologique amorcé sur ce continent sont indéniables
Il faut noter qu’en Afrique , le développement de l’agriculture bio soulève souvent la question de sécuriser l’alimentation d’une population en croissance rapide. Ainsi l’agriculture biologique est généralement reconnue sous sa forme certifiée pour l’exportation. Mais la donne change et beaucoup comprennent l’intérêt d’adopter cette forme d’agriculture.
#Agriculture_biologique
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