SYMPTÔMES ET CORRECTION DE LA CARENCES DES PLANTES EN PHOSPHORE (P)
Le phosphore est un élément important pour la plante en ce qu’il favorise le développement du système racinaire ; régularise la mise à fleurs et le développement et la maturation des fruits. Quand les réserves de la graine s’épuise en phosphore, la plante doit tout de suite trouver cet élément dans le sol à proximité de ses racines du fait que cet élément est pratiquement immobile. Ainsi est-il important de savoir identifier les symptômes de la carence afin d'apporter une correction quand elle survient.
RÔLE DU PHOSPHORE DANS LA PLANTE
D’abord, le phosphore favorise la croissance harmonieuse de la plante. Notons que sur ce point, son action est conjuguée à celle de l’azote. En effet, les besoins en azote et en phosphore évoluent parallèlement.
Ensuite disons qu’il est majeur dans le développement des racines et l’accroissement de la masse des radicelles ; favorisant l’alimentation et la croissance de la plante. Il permet la précocité favorisant un développement racinaire rapide.
Aussi, le phosphore permet la rigidité des tissus. Ce qui rend ceux-ci résistants à la verse et aux maladies dues à des champignons. Il intervient de même dans la fécondation et la fructification et donc dans la qualité des produits.
SYMPTÔMES DE LA CARENCE EN PHOSPHATE
La carence se manifeste lorsque la plante ne trouve pas dans le sol le phosphore, un élément vital pour sa survie et son développement. Elle peut être induite par un excès d'acidité. En effet, il est à noter que les milieux acides et alcalins rendent difficiles l'assimilation du phosphore par les plantes. Aussi, le froid et l'humidité sont également des facteurs aggravants. Il est possible de remarquer les signes apparents d’une carence en phosphore sur des plantes.
En effet, la plante en carence reste petite et raide. La pointe des feuilles se colore (vert foncé à pourpre) ; un jaunissement de la pointe des vieilles feuilles peut également être observé. La floraison est retardée voire nulle, et les fruits sont rares, de petit calibre et acides. Il peut arriver que les gaines rougissent. Précisons que les carences apparaissent par foyers, courant tallage ; on peut donc observer un tallage réduit.
Au rang des plantes sensibles à la carence en phosphore, on a : Les légumes fruits (tomate, aubergine...), fraisiers, légumineuses ( pois, soja ...), la betterave, la pomme de terre, les fruitiers, les céréales par moment, les plantes à fleurs...
SOLUTIONS À UNE CARENCE EN PHOSPHORE
À titre préventif, si l’on constate que le sol est pauvre, le phosphore doit être apporté au plus près du semis. Les plantes sont surtout sensibles à la carence pendant leur phase juvénile. Ainsi, si l’apport est réalisé après le début du processus de tallage, il ne sera pas totalement efficace.
Dans le cas où, après analyse du sol, celui-ci n’est pas pauvre et que malgré cela un amendement en phosphore est nécessaire pour équilibrer le bilan ; la période à laquelle il est réalisé n’a pas d’importance.
À titre curatif, si le ph du sol constitue l’une des raisons de la carence ; il est donc logique de penser à la régularisation du degré du potentiel hydrogène. En cela, il faut apporter des amendements humiques (compost, fumier, engrais verts, paillis...) ; ceci permet de corriger le pH, de pourvoir le sol en phosphore assimilable et d'allégement du sol et son drainage. Si possible, il faudra effectuer des apports de farine de poisson, de poudre d'os ou de phosphate naturel pour sols acides.
Finalement, retenons comme facteurs causaux de la carence en phosphore, on dans un premier temps les mauvaises pratiques culturales (culture de plantes gourmandes sans réalisation d’apports en nutriments, lessivage des minéraux à cause des épandages répétitifs…). Ensuite, l’incapacité de la plante à assimiler le phosphore à cause des propriétés chimiques du sol. Les sols riches en fer, en zinc et trop acides entravent par exemple l’absorption de ce nutriment par le système racinaire. De même, un pH trop élevé (supérieur à 7), c’est-à-dire basique, peut freiner son assimilation.
Source de l’image : cipf.be
#Conseil_agronomique #Gestion_des_sols #Carences
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RÔLE DU PHOSPHORE DANS LA PLANTE
D’abord, le phosphore favorise la croissance harmonieuse de la plante. Notons que sur ce point, son action est conjuguée à celle de l’azote. En effet, les besoins en azote et en phosphore évoluent parallèlement.
Ensuite disons qu’il est majeur dans le développement des racines et l’accroissement de la masse des radicelles ; favorisant l’alimentation et la croissance de la plante. Il permet la précocité favorisant un développement racinaire rapide.
Aussi, le phosphore permet la rigidité des tissus. Ce qui rend ceux-ci résistants à la verse et aux maladies dues à des champignons. Il intervient de même dans la fécondation et la fructification et donc dans la qualité des produits.
SYMPTÔMES DE LA CARENCE EN PHOSPHATE
La carence se manifeste lorsque la plante ne trouve pas dans le sol le phosphore, un élément vital pour sa survie et son développement. Elle peut être induite par un excès d'acidité. En effet, il est à noter que les milieux acides et alcalins rendent difficiles l'assimilation du phosphore par les plantes. Aussi, le froid et l'humidité sont également des facteurs aggravants. Il est possible de remarquer les signes apparents d’une carence en phosphore sur des plantes.
En effet, la plante en carence reste petite et raide. La pointe des feuilles se colore (vert foncé à pourpre) ; un jaunissement de la pointe des vieilles feuilles peut également être observé. La floraison est retardée voire nulle, et les fruits sont rares, de petit calibre et acides. Il peut arriver que les gaines rougissent. Précisons que les carences apparaissent par foyers, courant tallage ; on peut donc observer un tallage réduit.
Au rang des plantes sensibles à la carence en phosphore, on a : Les légumes fruits (tomate, aubergine...), fraisiers, légumineuses ( pois, soja ...), la betterave, la pomme de terre, les fruitiers, les céréales par moment, les plantes à fleurs...
SOLUTIONS À UNE CARENCE EN PHOSPHORE
À titre préventif, si l’on constate que le sol est pauvre, le phosphore doit être apporté au plus près du semis. Les plantes sont surtout sensibles à la carence pendant leur phase juvénile. Ainsi, si l’apport est réalisé après le début du processus de tallage, il ne sera pas totalement efficace.
Dans le cas où, après analyse du sol, celui-ci n’est pas pauvre et que malgré cela un amendement en phosphore est nécessaire pour équilibrer le bilan ; la période à laquelle il est réalisé n’a pas d’importance.
À titre curatif, si le ph du sol constitue l’une des raisons de la carence ; il est donc logique de penser à la régularisation du degré du potentiel hydrogène. En cela, il faut apporter des amendements humiques (compost, fumier, engrais verts, paillis...) ; ceci permet de corriger le pH, de pourvoir le sol en phosphore assimilable et d'allégement du sol et son drainage. Si possible, il faudra effectuer des apports de farine de poisson, de poudre d'os ou de phosphate naturel pour sols acides.
Finalement, retenons comme facteurs causaux de la carence en phosphore, on dans un premier temps les mauvaises pratiques culturales (culture de plantes gourmandes sans réalisation d’apports en nutriments, lessivage des minéraux à cause des épandages répétitifs…). Ensuite, l’incapacité de la plante à assimiler le phosphore à cause des propriétés chimiques du sol. Les sols riches en fer, en zinc et trop acides entravent par exemple l’absorption de ce nutriment par le système racinaire. De même, un pH trop élevé (supérieur à 7), c’est-à-dire basique, peut freiner son assimilation.
Source de l’image : cipf.be
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