Le rendement du blé est fonction de plusieurs composantes (Densité de plantes, capacité de tallage, fertilité-épi, poids de mille grains) . Si chacune s’élabore à une phase distincte du cycle, elles interagissent sous l’influence de facteurs pédoclimatiques et agronomiques. Trois principales composantes entrent dans le rendement du blé : la densité d’épis, la fertilité-épi, le poids des mille grains (PMG).
Le rendement du blé est défini tout au long du cycle au travers de 3 principales composantes. Ces composantes entrent en concurrence entre elles, mais l’intensité de cette concurrence dépend des conditions de croissance (rayonnement, eau, azote) ainsi que de la variété utilisée.
La densité d’épis
Le nombre d'épis de blé par mètre carré dépend de la densité initiale et de la capacité de tallage. Selon les variétés, elle varie entre 400 et 600 épis/m2 (± 150 épis/m2 selon les années). La montaison longue est un facteur favorable. Par contre, les températures inférieures à -4°C (sous abri) à partir du stade épi 1 cm sont des facteurs défavorables. Tout stress perturbe également la montée des épis et provoque des régressions de talles.
La fertilité-épi
Il désigne le nombre d’épillets par épi et le nombre de grains par épillet. Il varie entre 35 et 55 grains/épi selon les variétés (± 5 grains/épi selon l’année).
Facteurs défavorables : les phases de méiose et de floraison sont sensibles à des accidents ponctuels (températures extrêmes, rayonnement).
Le poids des mille grains (PMG)
Ce paramètre est directement corrélé à la taille du grain. Il varie entre 35 et 55 g selon les variétés (± 5 g selon l’année).
Facteurs défavorables : échaudage de fin de cycle et manque d’eau pendant la phase de remplissage du grain (surtout avant « grain laiteux »).
Les leviers pour avoir plus de rendement en blé
Le nombre de grains de blé par unité de surface et le poids individuel des grains constituent les deux grands critères d'une bonne moisson. En amont, les rendements élevés dépendent de la quantité de pousses et de feuilles, ainsi que du maintien du couvert vert. Ces deux facteurs augmentent le nombre de grains/d'épis/d'épillets ainsi que la taille des grains. Un programme de nutrition des blés équilibré, comprenant tous les éléments majeurs, secondaires et les oligo-éléments, est essentiel pour la gestion de toutes les composantes du rendement. Chaque variété de blé possède un équilibre de ces composantes qui lui est propre. La connaissance des composantes variétales permettra d’affiner les terroirs qui lui sont propices. Voici quelques éléments pour y voir plus clair.
Source image : agro.basf
Lire aussi SEMIS DE BLÉ ET MALADIES à l’adresse
www.talkag.com
#Blé #Conseil_agronomique