Bien que les surfaces en orge de printemps semées à l’automne progressent, les semis de fin d’hiver restent très majoritaires, plus particulièrement dans les zones où l’hiver est rigoureux. Pour Luc Pelcé, animateur de la filière orges brassicoles chez Arvalis, cette espèce a des atouts à faire valoir.
Luc Pelcé (L.P.) : Les surfaces semées en sortie d’hiver varient souvent en fonction de la réussite ou non des cultures d’hiver, d’où une production en dents de scie. Pourtant, l’orge de printemps présente des atouts certains : elle casse le cycle des adventices liées aux cultures d’hiver, elle est moins consommatrice d’intrants que les orges d’hiver. Son intérêt économique varie selon les années, et les prix de vente bien sûr, mais l'orge de printemps bénéficie de charges de production plus faibles que les autres céréales à paille.
Ces derniers temps, cette espèce connaît un regain d’intérêt face aux difficultés rencontrées par les orges d’hiver brassicoles, sensibles à la jaunisse nanisante, et du fait des contraintes de désherbage à l’automne. En ce début d’année 2022, l’orge de printemps bénéficie d’un contexte de prix favorable, soutenu par le débouché export, en particulier vers la Chine.
Source : Terre-net
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