Malgré la flambée des prix de l’azote, et afin de préserver les rendements et les teneurs en protéines, des leviers restent prioritaires avant d’envisager des réductions de dose. Le premier repose sur le calcul précis des doses d’azote prévisionnelles. Ce calcul, par la méthode du bilan, doit être adapté au contexte de l’année et au reliquat de sortie d'hiver - qu’il convient de mesurer - pour limiter les apports au strict nécessaire. Le fractionnement des apports est également un levier d’intérêt. Même en situation sèche, la stratégie de fertilisation la plus robuste sur l'orge de printemps est d’apporter un tiers de la dose totale au semis, puis deux-tiers entre le tallage et le stade « épi 1 cm ». Un apport massif au semis expose l’orge a une faim azotée en fin de cycle.
Plus qu’à un stade précis, l’apport en végétation doit être raisonné selon les pluies et l’état de nutrition des plantes. La méthode HNT Extra développée avec Yara est une bonne solution pour revoir la dose d’azote selon le potentiel de l’année. Des gains de rendement, de 6 q/ha en moyenne, sont à la clé dans les situations où un 3e apport est nécessaire. Attention, il faut prévoir une bande sur-fertilisée dès l’apport d’azote au semis car le diagnostic, à réaliser autour du stade « 1 nœud » avec la pince N-tester, nécessite une valeur étalon.
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Source : Arvalis-infos