Un deuxième critère, déterminant en particulier lorsque l’on considère la dépense énergétique liée au travail du sol, est la profondeur de travail.
Classiquement, en culture de colza, celle-ci varie de 0 à 30 cm environ, mais peut atteindre 80 cm de profondeur dans des cas exceptionnels. Un même outil peut être employé à des profondeurs très variables. Par exemple, les profondeurs de labour ont, au cours du temps, fortement varié. Un mouvement général de remontée des labours a ainsi pu être observé dans les années 1960-1970, en France, particulièrement dans les régions de grande culture où l’on s’inquiétait de l’effet de dilution de la matière organique par le labour. On observe, depuis une petite dizaine d’années, des essais de labours très superficiels (10-15 cm), pratiqués avec des charrues à versoir.
#Conseil_agronomique #Travail_du_sol #Colza
www.talkag.com
www.terre-net.fr