La culture du blé trouve son intérêt en sol profond ou irrigué
Le principal frein du développement du blé dur au printemps, outre la diminution du potentiel dû au raccourcissement du cycle, est le risque important de stress hydrique durant la phase de remplissage des grains.
Ce frein peut être levé avec de l’irrigation ou limité en sol profond bien pourvu en eau. Les écarts de rendement entre blé dur d’hiver et de printemps sont en moyenne (références pluriannuelles) de 10 q/ha en sol profond irrigué mais peuvent être très variables (en fonction de l’année, de la date de semis, de la qualité d’implantation…). Il est important de noter que le blé dur de printemps présente l’avantage non négligeable de ne pas être sensible aux attaques de mosaïques et que les maladies racinaires s’y développent moins.