Favoriser le pâturage des truies
L'alimentation Bio, un défi majeur pour l'élevage en France
Comment définir le rôle du pâturage dans une alimentation Bio?
L’ alimentation 100 % bio des porcs , désormais à échéance 2021, demeure un enjeu de taille, avec un impact économique important. Dans Sécalibio (Casdar 2016-2019), deux paramètres permettent de réduire le coup en élevage: il s'agit en premier de l’herbe pâturée ou récoltée et ensuite la simplification des rations. La ferme expérimentale des Trinottières dans le Maine-et-Loire a mis en place un protocole expérimentale permettant d'étudier les besoins combler au pâturage par les Truies. Sur ce deux groupes de 6 à 9 truies gestantes reçoivent un aliment rationné à 80 % et appauvri en protéines pendant trois mois au printemps. En complément, elles pâturent un couvert végétal riche en légumineuses. “Les truies vont chercher ce qui leur manque dans la prairie”, explique Florence Maupertuis, chargée de mission en production porcine à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, co-pilote de ces essais avec l’Itab et IBB. Les truies consomment en moyenne 1,75 kg de matière sèche (MS) par jour mais avec des variations de 1,2 kg à 2,5 kg, voire 4 kg entre début et fin de printemps. “Elles ont un comportement de tri et préfèrent les légumineuses”, indique Antoine Roinsard (Itab).
#Porcs
#Élevage_porcin
#Pâturage
#Agriculture_biologique
www.biofil.fr
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Comment définir le rôle du pâturage dans une alimentation Bio?
L’ alimentation 100 % bio des porcs , désormais à échéance 2021, demeure un enjeu de taille, avec un impact économique important. Dans Sécalibio (Casdar 2016-2019), deux paramètres permettent de réduire le coup en élevage: il s'agit en premier de l’herbe pâturée ou récoltée et ensuite la simplification des rations. La ferme expérimentale des Trinottières dans le Maine-et-Loire a mis en place un protocole expérimentale permettant d'étudier les besoins combler au pâturage par les Truies. Sur ce deux groupes de 6 à 9 truies gestantes reçoivent un aliment rationné à 80 % et appauvri en protéines pendant trois mois au printemps. En complément, elles pâturent un couvert végétal riche en légumineuses. “Les truies vont chercher ce qui leur manque dans la prairie”, explique Florence Maupertuis, chargée de mission en production porcine à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, co-pilote de ces essais avec l’Itab et IBB. Les truies consomment en moyenne 1,75 kg de matière sèche (MS) par jour mais avec des variations de 1,2 kg à 2,5 kg, voire 4 kg entre début et fin de printemps. “Elles ont un comportement de tri et préfèrent les légumineuses”, indique Antoine Roinsard (Itab).
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