Cyrille Ducat, polyculteur éleveur dans les Ardennes, nous livre son témoignage
L’apport du collectif
Aller observer ce qu’il se passe ailleurs : lors du Festival des groupes en Bretagne, il a pu partager avec des agriculteurs qui ont des contraintes similaires aux siennes. Il a pu voir qu’ils s’étaient adaptés et que l’agriculture de conservation fonctionne chez eux. Travailler en collectif permet de mettre en place des flux de matières sur leur territoire : dans son cas, des échanges paille/fumier.
Se comparer et oser : adhérer à un groupe nécessite d’y investir du temps mais fait gagner beaucoup. Tout seul, il n’aurait jamais osé. Il avait besoin d’être accompagné, d’échanger sur ce qui va et ce qui ne va pas, bouger pour ne pas ruminer. Il évalue où il se situe par rapport aux autres.
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