Produire pour transformer
S’affranchir de la dépendance aux transformateurs.
Depuis presqu’une décennie,dans la filière anacarde la production a quasiment été destiné qu'à l’exportation. Paradoxalement le 1er producteur se trouve être dépendant des transformateurs. Depuis 3 ans, la demande croissante a tiré les prix vers le haut, jusqu’en mars 2018 où s’est amorcée une baisse continue. Le Vietnam, premier transformateur mondial a fortement ralenti ses commandes et les stocks se sont accumulés en Côte d’Ivoire. Le Conseil coton anacarde annonçait fin octobre 18 000 tonnes de cajous invendues. Quoi qu’il en soit, pour s’affranchir de cette trop forte dépendance aux transformateurs, la Côte d’Ivoire ambitionne de transformer d’ici 2020 la moitié de sa production d’anacarde sur place, contre 7 % l’an dernier. Pour ce faire, le gouvernement envisage de subventionner l’exportation d’amandes blanches, c’est-à-dire transformées, via notamment des exonérations fiscales.
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