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Traore Phénix Mensah

L’agroforesterie

Une pratique plus résiliente mais aussi plus durable



Contribuant indirectement à atténuer les émissions de carbone.



La cacaoculture agroforestière a donc fait ses preuves au Cameroun et dans de nombreux pays d’Amérique latine, en réduisant les coûts environnementaux et la dépendance des agriculteurs aux intrants chimiques et aux changements globaux.

D’autres innovations agroécologiques se développent en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao. Les pratiques d’agroforesterie permettent par ailleurs de stocker plus de carbone que les systèmes sans ombrages, donc contribuent indirectement à atténuer les émissions de carbone et donc l’effet de serre. « Le niveau de stockage en carbone d’une cacaoyère mature conduite en agroforesterie se situe entre 5 et 10 tonnes par hectare. On a pu mesurer jusqu’à 180 tonnes de carbone stockés par hectare dans certaines zones au Cameroun. C’est presque moitié moins qu’une forêt naturelle mais c’est beaucoup mieux qu’une monoculture de cacaoyers » , selon Stéphane Saj, agroécologue au Cirad.

#Agroforesterie #Cacao



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www.cirad.fr



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          L’agroforesterie