Les années 2000 sont donc celles d’un intérêt croissant de l’Industrie envers les petits producteurs ivoiriens et ghanéens fournissant plus de la moitié d’un marché mondial de 4.000.000 tonnes de fèves. L’appui du secteur privé aux planteurs, à leurs plantations, à des coopératives, constitue aussi une très bonne nouvelle pour les millions de familles vivant du cacao en Afrique de l’ouest. C’est un tournant majeur pour l’agriculture familiale. Cependant, les industriels du chocolat évoquent souvent un manque de savoir-faire de cette agriculture familiale, supposé expliquer des rendements trop faibles de petits producteurs en Côte d’Ivoire. L’agro-industrie investit donc en priorité dans la formation des paysans, avec notamment la multiplication de « champs-écoles » .