Les planteurs connaissent les « bonnes pratiques agricoles ». Comme la taille énergique des cacaoyers promue dans tous les projets du secteur privé mais qui peut aussi aggraver la mortalité des cacaoyers en cas de sécheresse et de nouvelles maladies. Les planteurs se méfient donc de ces techniques promues dans les champs-école et programmes de certification qui pourraient améliorer les rendements par hectare mais qui sont exigeantes en travail et porteuses de risques. « Les petits producteurs sont aussi des consommateurs, des chefs de famille devant nourrir souvent 10 à 20 personnes. La force de travail et l’innovation passent aussi par leur sécurité alimentaire » . C’est pourquoi, de très nombreux planteurs investissent dans des rizières ou les plantations d’hévéa, et les familles n’ont plus le temps d’aller tailler les cacaoyers.