Cacao
Cacaoyères sur savane
Installation de cacaoyères sur savane est une pratique ancienne
Une équipe du Cirad et de l’Irad a étudié les pratiques paysannes dans la région de Bokito, où près de la moitié des cacaoyères sont plantées sur des savanes. Dans la zone de transition forêt-savane du centre du pays, les agriculteurs installent également les cacaoyers sur des savanes dominées par l’imperata. Comment parviennent-ils à convertir ces savanes, a priori impropres à la culture du cacaoyer, en cacaoyères productives et durables ? Quelles associations et successions de cultures ont-ils mises en place pour atteindre ce résultat ? La première étape consiste à éliminer l’imperata, une adventice particulièrement nuisible pour les cultures. Pour ce faire, les agriculteurs sèment des palmiers à huile ou plantent des cultures annuelles. Dans le premier cas, ils se débarrassent de l’imperata en 6 à 8 ans, dans le second, en 4 à 6 ans. les agriculteurs gèrent ensuite leurs parcelles de manière à maintenir un ombrage propice à la croissance des cacaoyers, en éliminant certains arbres en surnombre et en remplaçant les palmiers abattus et les cacaoyers malades ou morts. Le système agroforestier atteint ainsi progressivement son équilibre.
#Cacao
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www.cirad.fr
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Installation de cacaoyères sur savane est une pratique ancienne
Une équipe du Cirad et de l’Irad a étudié les pratiques paysannes dans la région de Bokito, où près de la moitié des cacaoyères sont plantées sur des savanes. Dans la zone de transition forêt-savane du centre du pays, les agriculteurs installent également les cacaoyers sur des savanes dominées par l’imperata. Comment parviennent-ils à convertir ces savanes, a priori impropres à la culture du cacaoyer, en cacaoyères productives et durables ? Quelles associations et successions de cultures ont-ils mises en place pour atteindre ce résultat ? La première étape consiste à éliminer l’imperata, une adventice particulièrement nuisible pour les cultures. Pour ce faire, les agriculteurs sèment des palmiers à huile ou plantent des cultures annuelles. Dans le premier cas, ils se débarrassent de l’imperata en 6 à 8 ans, dans le second, en 4 à 6 ans. les agriculteurs gèrent ensuite leurs parcelles de manière à maintenir un ombrage propice à la croissance des cacaoyers, en éliminant certains arbres en surnombre et en remplaçant les palmiers abattus et les cacaoyers malades ou morts. Le système agroforestier atteint ainsi progressivement son équilibre.
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