Les larves creusent des mines dans le limbe, qui s’élargissent en fin de cycle. Chaque larve au cours de sa vie ne creuse qu’une seule mine dont la forme est caractéristique de l’espèce, ce ravageur creuse des mines allongées, dites sinueuses. En cas de fortes pullulations, les chenilles peuvent provoquer une défoliation presque complète des arbres et compromettre la fructification en cours et le potentiel de mise à fruit pour l'avenir est rarement très nuisible. Dans la plupart des cas, le développement des populations est limité par des hyménoptères parasites, actifs soit sur les larves soit au stade hivernant. En cas d’attaques graves, la lutte consiste à éviter la pullulation des chenilles en intervenant, suivant les produits, en début des pontes ou en début des éclosions des œufs de première génération.