Cet insecte n'exerce pas directement en tant que suceur une pression suffisante pour justifier une lutte contre lui. Mais il est de plus en plus surveillé et traité pour son aptitude à véhiculer le phytoplasme responsable de la flavescence dorée, une maladie récemment apparue en Europe, qui semble se développer rapidement (hormis dans les zones les plus froides et les plus chaudes) en Europe. C'est un organisme considéré en France comme officiellement nuisible. Dans les vignes, certaines actions de lutte phytosanitaire sont obligatoires quand il apparaît, y compris dans les départements d'outre-mer où il a pu être introduit. La larve n'est pas contaminante aux premiers stades. La contamination est réputée possible de mi-juin à fin août. La lutte s'est surtout faite par des pesticides de synthèse ou naturel (pyrèthre), des alternatives (lutte intégrée) sont à l'étude ou recherchées (produits alternatifs) sans pour autant permettre une lutte efficace.