Dans la plupart des cas, Matsucoccus feytaudi ne provoque que peu ou pas de mortalités, mais l'affaiblissement des arbres est très propice à l'attaque du pissode du pin (Pissodes notatus) qui conduit à la mort. Sur la zone côtière, on observe également des attaques de l'hylésine du Pin (Tomicus). Observée pour la première fois dans les environs de Gassin et de Bormes-les-Mimosas (Var) en 1958, la pullulation de cette cochenille est à l'origine de la destruction ou de l'exploitation du pin maritime sur 120 000 ha en moins de vingt ans. En Corse plusieurs milliers d'hectares sont également dépérissants.