Les pucerons se nourrissent de la sève des plantes en piquant les cellules végétales à l’aide de leur proboscis. En grand nombre, ils peuvent retarder sérieusement la croissance de la plante et ruiner les bourgeons. Ils sont particulièrement nuisibles pour les nouvelles pousses causant des dégâts aux feuilles émergentes qui sont mal formées prenant l'aspect de celles touchées par la cloque du pêcher. La coccinelle; véritable « ogre à pucerons », est aujourd'hui reconnue comme le meilleur insecticide naturel. Les coccinelles qui se nourrissent de pucerons sont dites aphidiphages. Parmi elles se trouvent les plus connues, comme la coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata), mais aussi les plus colorées. Le puceron du rosier est parasité par un petit hyménoptère du genre Aphidius (sous-famille des Aphidiinae), qui pond dans le corps du puceron. Celui-ci change d'aspect (couleur et forme) et s'immobilise : on parle de « momification ». La larve d'hyménoptère se développe dans le puceron en le dévorant de l'intérieur. Une fois adulte, l'hyménoptère quitte le corps du puceron en perçant l'abdomen de celui-ci.