Elle peut attaquer les cerisiers cultivés. L'espèce peut être localement invasive et est parfois considérée comme une espèce nuisible bien que ses dégâts soient généralement très localisés et provisoires. Les colonies de chenilles de cette espèce peuvent en effet totalement défolier, voire écorcer les rameaux terminaux des arbres ou arbustes qu'elle attaque. Ces arbres sont souvent situés dans une haie ou en lisière, ou en milieu ouvert, parfois à proximité d'un lampadaire qui a pu attirer les adultes. Les larves sont grégaires et aisément repérables par les vastes toiles blanchâtres qu'elles tissent, qui constituent un nid collectif et où s'accumulent leurs excréments. Pour des raisons non encore comprises, les oiseaux ne semblent pas attaquer les chenilles des Hyponomeutes. Les hôtes préférés du ravageur sont l’Aubépine à un style ; l’Aubépine épineuse; le Merisier ; le Néflier des rochers; le Sorbier des oiseleurs ; le Prunellier (Prunus spinosa), mais non sur Prunus padus et le Prunier (Prunus domestica L.).