L'eau polluée par l'atrazine peut être traitée avant de circuler dans le réseau d'eau potable, mais on ne peut traiter par ce type de moyen les masses d'eau souterraines et superficielles polluées. Paradoxalement, selon une étude publiée en 2009, des plantes devenues tolérantes à l'atrazine à la suite de son usage intensif, ont appris à dégrader ces molécules en les métabolisant grâce à des enzymes de détoxication. L. multiflorum peut servir à décontaminer les sols pollués par ce pesticide; En effet, les souches résistantes à l'atrazine de L. multiflorum testées en laboratoire se sont montrées capable d'accélérer de 20 % les capacités de dégradation de l'atrazine de l'écosystème. Leur implantation dans les bandes enherbées permettrait d'améliorer la dépollution des bassins versants contaminés par l'atrazine agricole.