Augmenter la productivité des petits exploitants
La petite agriculture familiale prédomine en Afrique subsaharienne.
Les petits exploitants doivent avoir accès à des intrants et à des formations leur permettant de participer effectivement à une filière. Par ailleurs, en amont, la formation et l’emploi de personnes comme fournisseurs d’intrants au sein de réseaux de distribution créent des opportunités d’emploi dans les zones rurales. Au niveau de la transformation et de la commercialisation des produits, il est nécessaire de moderniser les installations de stockage, de recourir aux dernières technologies en date pour diffuser rapidement l’information et de remédier aux problèmes d’infrastructure. Et, à tous les niveaux, il faut accorder une attention particulière aux inégalités entre hommes et femmes, afin de faciliter l’accès des agricultrices aux ressources productives et de renforcer leur pouvoir de négociation. Les coopératives agricoles sont à même d’atténuer les risques dans le cadre de partenariats entre petits exploitants et groupes agroalimentaires. Elles donnent à leurs membres les moyens de traiter sur un pied d’égalité avec des opérateurs privés plus importants, en leur permettant de protéger leurs droits et de défendre leurs propres intérêts. La petite agriculture familiale prédomine en Afrique subsaharienne. D’après les estimations, elle représente 80 % des exploitations et jusqu’à 90 % de la production alimentaire dans certains pays. Les faibles rendements des petites exploitations et du travail dans l’agriculture s’expliquent, dans une large mesure, par le manque d’accès aux intrants qui améliorent la productivité, comme les semences et les engrais modernes, aux nouvelles technologies, à l’assistance technique et à des débouchés.
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SOURCE:
www.worldbank.org