La culture de cette épice a été introduite au Cameroun par Antoine Decré, planteur de bananes à Penja, qui a décidé d'implanter dans cette zone, reconnue pour son terroir volcanique, quelques lianes de Piper nigrumprovenant d'Inde. Aujourd’hui, le poivre de Penja, de réputation mondiale, est menacé par des bio-agresseurs qui détruisent les plantations.
Les anciennes plantations de poivre de la PHP, infestées de champignons nocifs aux poivriers, ont été recyclées en bananeraies, apprend-on officiellement. En raison de cette réalité, les superficies servant à la production du poivre de Penja au sein de cette unité agro-industrielle ont été réduites de moitié. Selon Jules Kamdem, le responsable de la production du poivre à la PHP, elles sont passées de 40 hectares, il y a encore quelques années, à seulement 21 hectares de nos jours.En effet, au cours de l’année 2018, la société des Plantations du Haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, n’a récolté que 12 tonnes de poivre de Penja, contre 40 tonnes il y a encore quelques années. Cette baisse de production, révèle Jules Kamdem, est la conséquence de la diminution des surfaces cultivables, du fait des bio-agresseurs. Le poivre de Penja prisé, une aubaine donc pour les producteurs de Penja et ses environs semble progressivement se muer en cauchemar, à cause de bio-agresseurs qui ont pris possession des terres de la localité de Penja, située dans la région du Littoral du Cameroun.
#Épice #Cameroun
www.talkag.com
SOURCE:
www.agenceecofin.com