L'irrigation en enterré, bien que maitrisée depuis plusieurs décennies notamment sur des cultures arboricoles, est toujours considérée comme l’une des techniques d’irrigation les plus innovantes et pointues.
Bien sûr elle est réservée aux producteurs qui ont choisi une technique de travail du sol uniquement sur une faible profondeur. Elle est depuis longtemps déjà adoptée par les producteurs de maïs du continent américain, et le recul européen sur cette technique ne fait que s’accroître depuis 2010. Le goutte-à-goutte utilisé est d’une technologie supérieure : il est autorégulant et anti-siphon, de type Dripcorn. Le tuyau lui-même est conçu pour résister de nombreuses années enterré, à condition de fournir un entretien minimal mais régulier du réseau. Son installation et sa mise en œuvre nécessitent le soutien d’experts car plusieurs paramètres doivent être déterminés en amont : la bonne profondeur d’installation – qui est fonction du travail du sol effectué, de la texture de ce sol, des cultures intégrées dans la rotation etc. – et la bonne gestion des apports, dépendante d’outils de pilotage qui deviennent indispensables pour visualiser l’humidité du sol dans la zone racinaire et permettent de déterminer le fractionnement idéal des irrigations au fur et à mesure de la saison. L’investissement initial, plus lourd, doit également être pris en compte, et son retour calculé sur le long terme. Les avantages agronomiques et pratiques par la suite sont en revanche nombreux : efficience, discrétion, moins d’adventice, gain de temps, usage des ressources raisonné…
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