Le souchet comestible a de la difficulté à se développer dans des cultures hautes et qui génèrent beaucoup d’ombre. Bien que la rotation avec des cultures compétitives puisse ralentir la progression de la mauvaise herbe, cette méthode est toutefois jugée insuffisante pour sa répression. Le semis direct et le travail réduit préservent les tubercules en surface et les exposent ainsi à des températures plus basses durant l’hiver, augmentant leur risque de mortalité. Un travail en profondeur diminue la mortalité des tubercules et en augmente la proportion dormante, et risque davantage de les disperser. Au printemps, un travail en surface peut induire une levée de la dormance. Néanmoins, la méthode du faux semis, bien qu'elle offre une alternative de gestion contre le souchet comestible, n’est pas considérée comme très efficace.