En agriculture, le souci des champ est utilisé depuis plus de trente ans pour la lutte biologique intégrée comme plante hôte de Macrolphus pygmaeus, notamment sur cultures de tomates ou d'aubergines.
Ces punaises indigènes permettent une régulation efficace de nombreux ravageurs : aleurodes, acariens, thrips, œufs de papillon et jeunes chenilles ainsi que les pucerons. Elles peuvent également se nourrir de parties végétales du souci qui constitue alors une bonne plante relais pour héberger Marcolophus durant la saison hivernale, permettant ainsi le transfert des colonies depuis le souci vers les cultures d'été au printemps.