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Traore Phénix Mensah

L'irrigation permet toujours une augmentation sensible de la production de gousses d’arachide.

La production irriguée est un mode de production coûteux sera réservé, dans les pays en développement, à l'arachide de bouche d'exportation et à la sécurisation du capital semencier.



Le calage de l'arachide dans le cycle de culture devra tenir compte du froid, qui provoquera un ralentissement de la croissance (novembre-février en hémisphère nord), et des pluies, qui rendent difficiles les opérations de battage-séchage. La saison sèche chaude est la plus favorable : en hémisphère Nord, elle permet un cycle de hâtives entre février et mai ou de semi-tardives entre février et juin. L'irrigation permet toujours une augmentation sensible de la production de gousses et une augmentation très considérable de la production de fanes, ce qui constitue un appoint financier substantiel dans les zones où sont implantés les périmètres irrigués ouest-africains et indiens. Dans les zones où l'irrigation est traditionnelle (sud-est asiatique), la priorité absolue est accordée à la céréale (riz généralement) ou à la culture dominante (tabac, maïs), l'arachide étant alors conduite en culture dérobée ou intercalaire avec des rendements moyens ou faibles. Il est recommandé d'assurer un apport d'eau important aux phases critiques du développement : saturer le profil avant le semis, puis en période de forte floraison et de formation des gousses. Ménager un léger déficit hydrique avant floraison, puis en fin de cycle afin d'assurer une maturation plus uniforme. La norme moyenne, en contre-saison et en zone sub-sahélienne, est de 4 000 à 6 000 mètres cubes par hectare par aspersion et de 6 000 à 10 000 mètres cubes par hectare par gravité.

#Irrigation #Arachide

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SOURCE: agritrop.cirad.fr


           L'irrigation permet toujours une augmentation sensible de la production de gousses d’arachide.