Le Nigeria est le premier producteur mondial de manioc (45 MT en 2015) et de patate douce (37 MT). Entre les régions semi-arides du nord et les forêts humides du sud, son climat tropical est suffisamment diversifié pour pouvoir produire du maïs (7 MT), du sorgho (6,2 MT), de l'huile de palme (4,5 MT), des arachides (3-4 MT), du riz (2,3 MT), des tomates (0,8 MT) ou encore du cacao (0,25 MT). Le pays doit alors profiter de toutes ces potentialités.
La plupart des compagnies agro-industrielles achètent les produits agricoles bruts dont elles ont besoin à des fermiers indépendants, souvent en passant par un vendeur intermédiaire. Le recours au Nigerian Commodities Exchange (NCX) est encore marginal: seules 15 000 tonnes de produits auraient été commandées sur ce marché en 20152 . Afin de sécuriser leur approvisionnement, de plus en plus d’entreprises adoptent un modèle d’intégration verticale qui consiste à passer un contrat avec des fermiers et à leur fournir des intrants (machines, engrais). Au vu de tout ceci, la Banque africaine de développement (BAD) conseille au Nigeria d'adopter des stratégies et politiques adaptées afin de promouvoir l'agro-industrialisation et sa compétitivité à l'exportation. Pour Banji Oyelaran-Oyeyinka, conseiller spécial à l'industrialisation de la Banque, de cette stratégie découlent des emplois, la réduction de la pauvreté, une amélioration du niveau et de la qualité de vie de populations.Il s'agit donc de mettre résolument le cap sur l'exportation de produits agro-industriels, donc transformés. Et pour ce faire avec succès, des produits doivent être identifiés dans chacun des pays, dont le Nigeria, comme étant des priorités en termes de sécurité alimentaire et d'avantages comparatifs à l'exportation.
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SOURCE:
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