Le premier problème à résoudre est celui de la date optimale de récolte: l'arachide, en fin de cycle, présente une proportion variable de gousses mûres, immatures et en formation.
Une récolte trop précoce entraînera une perte quantitative importante car les graines, gorgées d'eau, se ratatineront en cours de séchage; la teneur en huile, en protéines, ainsi que la valeur germinative seront faibles. Les plantes maintenues trop longtemps au champ seront exposées à des attaques d'insectes et de prédateurs divers, le taux d'acidité des graines augmentera ainsi que leur teneur en aflatoxine et la proportion des gousses détachées par rupture du gynophore s'accroîtra très rapidement, obligeant à un fastidieux travail de glanage. L'arrachage peut être entièrement manuel lorsque le sol est suffisamment meuble et en particulier lorsque la culture est conduite sur billons. Sinon, il est nécessaire de sectionner le pivot racinaire au - dessous du niveau de fructification soit à 10 - 15 cm sous terre, puis de soulever sans brutalité pour récupérer le maximum de gousses mûres. L'opération sera plus délicate sur les variétés rampantes. Elle peut être faite avec un outil manuel, une houe tractée ou un engin spécialisé (souleveuse à traction animale ou motorisée). Les plantes sont ensuite secouées pour en éliminer la terre adhérant aux gousses; cette opération peut être contraignante lorsque le sol est lourd ou argileux, d'autant plus qu'il sera sec.
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SOURCE:
agritrop.cirad.fr