Au Togo, trois filières agricoles se prêtent le plus à la mise en place d’une assurance agricole. Il s’agit du maïs, du riz fluvial, et du coton. L’information ressort d’une récente étude de faisabilité en vue de la mise en place d’une assurance agricole au profit des producteurs togolais.
Le rapport de cette évaluation, pour le compte du ministère en charge de l’agriculture, avec le pilotage du Mifa SA (Mécanisme incitatif de financement agricole, fondé sur le partage des risques), a fait l’objet d’une restitution ce jeudi 29 août 2019 à Lomé. Une rencontre qui a réuni les acteurs du milieu agricole, de l’Etat, des assurances, des banques et microfinances, et de la promotion de l’entrepreneuriat au Togo. Une filière maïs, notamment, qui est en plein essor avec un nombre de producteurs au Togo qui a dépassé la barre des 1,5 million. Selon les chiffres de la Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation (DSID), la production de maïs s’élève à 886 630 tonnes (t) sur la campagne 2018/19 et constitue le principal produit vivrier du pays. Ainsi la culture génère un revenu moyen net de FCFA 223 000 par hectare (ha) et représente la principale source de revenu des exploitants agricoles (hors cultures de rentes que sont le cacao-café, le coton et le soja). L’importance du maïs dans le pays s’accroit tellement qu’il occupe dorénavant plus de 700 000 ha, soit 40 % de la surface du pays consacré aux cultures vivrières. Ce rapport, financé par la Banque africaine de développement (BAD), avait pour objectif de dresser l’état des lieux du système d’assurance au profit du secteur agricole togolais afin d’observer les mécanismes susceptibles d’être mises en œuvre, les contraintes, les réformes institutionnels nécessaires, etc.
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SOURCE:
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