La plante de sorgho comprend une tige principale accompagnée de talles issues du développement de bourgeons adventifs sur le collet du maître brin. Le nombre de talles par pied varie tant en fonction des caractéristiques variétales que des conditions de culture; il est très élevé chez les sorghos fourragers, moyennement élevé chez les sorghos tropicaux de type guinea et généralement faible, voire nul, avec les hybrides nord-américains (à haute productivité) particulièrement lorsqu'ils sont semés à forte densité.
La tige principale de sorgho est la première tige issue du développement de l’embryon de la graine. Elle est cylindrique et dressée. Elle est constituée d’un empilement régulier de nœuds et d’entre-nœuds, chacun portant une feuille, et cela jusqu’à la base de la panicule. La hauteur de la tige chez les variétés de sorgho cultivé va de 50cm pour les plus courtes jusqu’à 5 à 7m pour les plus hautes (encadré 4.1). Cette hauteur est le produit du nombre d’entre-nœuds par leur longueur, la longueur d’un entre-nœud étant une donnée assez stable le long de la tige, sauf pour les premiers entre-nœuds basaux. Le nombre d’entre-nœuds est déterminé par la durée de cycle et la vitesse de production des phytomères généralement mesurée par le phyllochrone. Il convient de distinguer le cas des variétés pas ou peu photopériodiques, dont la durée de cycle est faiblement influencée par la latitude et les dates de semis, de celui des variétés photopériodiques. Selon les conditions de longueur de jour de leur période de culture, les variétés photopériodiques ont un cycle variable avec une production corrélée d’entre-nœuds.
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SOURCE:
www.nzdl.org