Ce 10 septembre dernier à Abidjan la 100è session du Conseil international de l’Organisation mondiale du cacao (ICCO), s’est ouverte sur fond d’un prix rémunérateur aux producteurs, en présence des Etats-membres, des négociants, des importateurs et des industriels du secteur.
Selon le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, l’ICCO fait face à quatre défis majeurs, notamment le changement climatique, la valorisation et la transformation du cacao, la volatilité des cours du cacao (survenus en 2016) et la consommation des produits à base de cacao. En filigrane, mais avec une acuité qui ne fait que croître, s'impose le dossier de la durabilité de la filière et le déséquilibre entre acteurs de la filière. Il faut aussi rappeler que les Etats veulent prendre la main sur le dossier de la certification; en effet, cela fait environ vingt ans que l'industrie œuvre en la matière mais, là, elle craint que cette nouvelle initiative gouvernementale ne se traduise par une charge financière supplémentaire pour eux dans leur lutte contre ces fléaux auxquels les consommateurs sont de plus en plus sensibles. Un coût qui s'ajouterait à celui du nouveau "différentiel de revenu" de $ 400, ce qui pourrait alourdir considérablement la facture des industriels.Une industrie qui s'inquiète aussi qu'on veuille standardises les schémas de certification alors qu'ils ont, au fil des années, développé leur propre schéma par rapport à des schémas tiers, comme ceux de FairTrade. S'agissant du travail des enfants, un dossier majeur et menaçant pour la filière en Côte d'Ivoire, la Première Dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, doit se rendre du 15 au 20 septembre à Washington pour défendre les cacaoculteurs ivoiriens.
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